vendredi 28 février 2014

comme un roman

Titre: Comme un roman
Auteur: Daniel Pennac
Éditeur: Gallimard
Genre: Essai
pages: 175
Acheté à: Payot, Lausanne
 

Résumé :

 
Dans cet essai, Daniel Pennac nous parle de la lecture. Notre rapport à la lecture depuis notre tendre enfance jusqu'à notre nous d'aujourd'hui. Dans la dernière partie du livre, l'auteur dresse les droits imprescriptibles du lecteur. Il s'agit de sa liste personnelle des droits, qui selon lui tout lecteur devrait avoir. Parmi ces droits, se trouve entre autres le droit de ne pas lire. Dans cet essai, Daniel Pennac évoque également son expérience en tant que professeur par rapport au livre. Il nous cite aussi d'autres auteurs dont il a eu une occasion de lire leurs œuvres à ses élèves.
 

Mon avis :

 
J'ai bien apprécié de découvrir cet essai. Pour faire court, il a changé radicalement ma façon de penser. Je pensais, à l'image des garçons qui m'embêtaient, que tous ceux qui ne lisaient pas étaient bêtes et méchants. Lire comme un roman m'a «ouvert les yeux». Et heureusement, car une année après sa lecture j'ai rencontré une fille formidable qui, malgré le faite qu'elle n'aime pas lire, est vraiment super.
  Le début du livre, au moment où je l'ai lu pour la première fois, ne m'avait pas tellement parlé. Cela m'avait tout de même rappelé des souvenirs de mon enfance, quand ma mère me lisait des histoires, mais ça n'avait pas été plus loin. Il a fallu attendre que je fasse mon premier stage dans une garderie pour réellement comprendre la première partie de cet essai. Lire pour la première fois une histoire un enfant permet de changer de côté. De passer du côté enfant (celui qui écoute l'histoire) à celui d'adulte (celui qui raconte l'histoire).
  Néanmoins, j'avais tout à fait compris le milieu du livre. J'avais également bien apprécié de retrouver le style de chagrin d'école qui m'avait énormément plu.
 

Conclusion :

 
Depuis que j'ai lu comme un roman, je m'octroie assez souvent le droit de sauter des pages, le droit de ne pas finir un livre, le droit de grappiller, le droit de relire, le droit de lire à haute voix et même parfois le droit de me taire.
 Je vous recommande ce livre entre mille! Je trouve que cela un côté rassurant que quelqu'un nous dise qu'on a justement des droits en matière de lecture. Et surtout, parmi ces droits, il y a le droit de lire n'importe quoi. Nous avons justement le droit de ne pas lire le dernier Untel sorti chez l'éditeur Trucmuche de l'auteur Machin Chose. Et c'est ce droit qu'inconsciemment j'applique le plus souvent...

  

 

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