lundi 28 juillet 2014

Chronique: Nos étoiles contraires

Lecture 2014

Titre: Nos étoiles contraires
Auteur: John Green
Traductrice: Catherine Gibert
Éditions: Nathan
Pages: 331
Acheté à: La librairie de l'Acacia, Paris
 

Quatrième de couverture:

 Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence… les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie



Mon avis :



Hier soir, j’étais toute chamboulée par la lecture de nos étoiles contraires. Je ne savais pas vraiment ce que je ressentais. Si c’était de la joie, de la tristesse, de la colère, de la satisfaction ou de la déception. En y réfléchissant bien, j’ai fini par arriver à la conclusion que c’était un cocktail de tout ça. Pourquoi de la déception ? C’est surtout la fin qui m’inspire cela. Ceux qui ont lu ce livre vont certainement comprendre ce que je veux dire. J’ai deviné la fin grâce à un des fils narrateur du récit. En gros, l’auteur nous a préparé à la fin du récit tout au long de l’histoire. Cela m’a déçu parce que la fin ne m’a nullement surprise. Mais cela n’empêche pas le livre d’être un coup de cœur. Je l’ai  dévoré d’un bout à l’autre. D’un côté, les pages se tournaient toutes seules, de l’autre j’avais peur de ce que la suivante allait convenir (surtout vers la fin du récit). Ce livre a été une vraie pépite en matière d’émotions et j’ai rarement ressenti tout ça. À des moments, je riais tout en pleurant. Quand Hazel riait, je riais avec elle. Et je crois bien que je suis tombée amoureuse, si on peut dire, d’Augustus. 


Conclusion :      

C’est un livre que je vous recommande si vous ne l’avez pas encore déjà lu. Un livre qui ne vous laissera pas indifférent. Ce livre n’est pas seulement un livre qui parle d’une maladie, c’est un livre qui raconte l’histoire de deux jeunes qui vont vivre des aventures en dépit de tout. C’est la plus belle histoire d’amour que j’ai lue.

vendredi 18 juillet 2014

Chronique: Wifi Génie

Titre: Wifi Génie
Auteur: Luc Blanvillain
Éditions: Scrineo
Collection: Jeunesse
Pages: 145
Acheté à: La librairie l'Acacia, Paris
Lecture 2014

Quatrième de couverture:

En vacances chez sa grand-mère à Morlaix, Fabien, un ado tranquille et fan d'informatique, hérite d'un ordinateur hors d'usage, mais pas banal... Quand Fabien le répare, il n'en sort rien de moins qu'un génie !
Et pas n'importe lequel... un génie high-tech, capable de créer en quelques clics tout ce que Fabien désire dans la réalité ! Dès lors, les possibilités s'avèrent sans limites : sauter un après-midi rando avec mamie, rejouer la partie après un rendez-vous raté avec Daphné, une jolie fille qui l'a laissé sous le charme...
Mais Fabien n'est pas au bout de ses surprises... Il comprendra bien vite, en compagnie de Daphné, qu'on ne surfe pas dans la vie comme sur Internet, et qu'amener le virtuel dans la réalité peut parfois s'avérer bien plus dangereux qu'il ne l'imagine...


Mon avis :

En finissant « Wifi Génie », j’en suis restée un moment baba, satisfaite de ma lecture. Ce livre est très prenant ! Je l’ai littérairement dévoré. Je me suis laissée très facilement prendre par l’histoire. Les soucis de Fabien devenaient mes soucis (ce qui était assez en mettant lorsque j’allais me coucher le soir, car je n’arrivais du coup pas m’endormir), ses joies et son excitation devenaient également miennes. J’ai adoré le personnage de Fabien qui évolue tout au long de l’histoire. Au début, j’avais du mal à le supporter. Son côté, je m’ennuie chez ma grand-mère et je n’aime pas les randonnées, m’énervait. Car c’est tout le contraire de moi, mais heureusement la découverte de l’ordinateur magique va l’amener à réfléchir sur les petits plaisirs de la vie et du monde réel. J’ai aussi bien aimé le personnage du génie (au nom impossible à retenir), par contre, j’ai eu envie de gifler plusieurs fois Daphné (je ne vous dirai pas pourquoi, pour ne pas spoiler l’histoire). Quant à la grand-mère de Fabien ou à ses parents, je n’ai pas grand-chose à dire mis à part que je les ai trouvés un peu spéciaux.


Conclusion :

Ce livre est un vrai coup de cœur et par conséquent je vous le recommande. Il a beau n’être que jeunesse, on n’en apprend plein sur les virus informatiques. Donc si vous êtes passionnés comme moi par tout ce qui a trait à l’ordinateur, foncez. Je doute que vous le regrettiez !
 

 
 

dimanche 13 juillet 2014

Quelque part en Amérique

Lecture 2014
Titre: Quelque part en Amérique
Auteur: Alain Beaulieu
Éditions: Druide
Collection: Écarts
Pages: 215
Reçu en cadeau des éditions Druide pour l'achat de la mise à jour du logiciel Antidote.

Pour acheter le livre § 



Quatrième de couverture:

L'histoire touchante d'une femme et de son enfant, trompés et sauvés par ce que l'Amérique moderne a à leur offrir : du plus violent au plus réconfortant...
Parce qu'il leur a permis d'éviter les griffes d'un réseau de traite des femmes, Nick Delwigan se sent responsable de Lonie et de son jeune fils, Ludo, tous deux venus du Bélize avec l'espoir d'une vie meilleure. Nick, homme juste et bon, demande à sa sœur Maureen de les héberger pour un temps. Or, le destin leur réserve une épreuve accablante qui nous fera découvrir une Amérique porteuse de tous ses paradoxes. Comment la vie pourra-t-elle suivre son cours si celui-ci coule dans le lit d'une rivière de mensonges ?
 
 

Mon avis :

Ce livre ne pourrait ce résumé qu’en un mot : splendide. Je viens de finir « quelque part en Amérique » que j’ai dévorée et j’en reste estomaqué par le coup de maître selon moi qu’a réussi à faire Alain Beaulieu ! Pour résumer l’histoire, je dirais qu’elle se déroule en deux parties. La première où Lonie et Ludo arrive en Amérique et font la connaissance de Nick et Maureen. Au départ, on pourrait penser que tout le livre parle de la traite des filles que font passer les passeurs et environ au milieu du roman, tout change et c’est là que je dis: chapeau à l’auteur. J’avoue que la façon dont il a traité la deuxième partie m’a un peu déçu, mais je pense qu’il a fait ce choix pour ne pas devoir écrire un livre de plus de 500 pages. J’avoue qu’il y a des millions de façon de traiter cette deuxième partie pour un auteur et après réflexion, je pense que le choix fait par Alain Beaulieu n’est pas le plus facile, même s’il est le plus court. Je ne vous dirais pas de quoi parle cette deuxième partie, car je ne souhaite pas vous spoiler l’histoire, mais sachez que l’on change à ce moment plusieurs fois de points de vue qui sont tous à la première personne du singulier. Au début, je voulais mettre ce roman en coup de cœur et c’était bien parti, mais je ne le ferai pas. Je reste baba du coup non prévu amené par l’auteur, mais sa façon de traiter la chose ma profondément déçu (même si la fin rattrape un peu le tire), car entre « la première partie » et la fin du roman, Lonie a profondément changé et cela est, je trouve, trop peu évoqué. Je regrette de ne pas avoir pu suivre tout cela sur des pages et des pages. 

Conclusion :

Un des rares romans qui m’aura fait passer du rire aux larmes et de la colère à la déception et enfin, de la déception au sourire attendrie pour finir par ne plus savoir si j’aime ce livre ou s’il a été une grosse déception. Enfin, ce roman nous apprend une chose : l’habit ne fait pas le moine et il faut se méfier des apparences. Je pense que s’il y a un personnage de roman que je déteste à présent plus que Bellatrix Lestrange dans Harry Potter (et il faut le faire), c’est Maureen !
À la réflexion, je dirais ceci : jusqu’à la 116e page : Un grand coup de cœur et à partir de là, jusqu’au point de vue de Nick (153): une grosse déception. Donc malgré que je trouve que l’auteur a eu un coup de génie, il ne l’a pas exploitée de la façon qui m’aurait amené à considérer ce livre comme l’un de mes préférés.

Je vous recommande ce livre, car j’ai passé un très bon moment malgré tout et qu’à mon avis, c’est une grande leçon de vie que nous apprend là l’auteur !