lundi 17 octobre 2016

Chronique: Harry Potter et l'enfant maudit

Lecture 2016
Titre: Harry Potter et l'enfant maudit
  Auteurs: J.K. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne
Traducteur: Jean-François Ménard
Éditions: Gallimard
Collection: Jeunesse  
Genre: Pièce de théâtre
Fait partie de la saga Harry Potter
Pages: 341


Introduction :

J’ai fini Harry Potter et l’enfant maudit dimanche matin, soit deux jours après sa sortie en français, mais je ne savais pas comment faire cette chronique. Je n’arrivais pas à trouver mes mots et j’ai toujours de la peine. Néanmoins, aujourd’hui, j’ai décidé de me lancer en espérant ne pas trop vous spoiler. 

La couverture :  
                     
Même si elle va un peu décolorer dans ma collection des hp, elle n’est pas vilaine et ce que j’apprécie particulièrement est qu’elle soit la même qu’en V.O.  Cela n’est pas le cas pour les autres livres et je trouve ça dommage. 

Mon avis :

Ce qui m’a le plus fâchée dans cette pièce de théâtre ce sont les erreurs scénaristiques du récit. Je veux bien que pour des raisons de support Teddy Lupin n’apparaisse pas, mais faire comme s’il n’a jamais existé me révolte. Dans le sixième et le septième tome de la saga, les personnages de Remus et Tonks sont mis en valeur (du moins, il y a toute une histoire qui se joue entre eux en parallèle) et ils finissent par avoir un bébé et donnent leur vie pour qu’il ait un monde meilleur. Dans Harry Potter et l’enfant maudit, Teddy n’est jamais évoqué, alors qu’ils l’auraient pu le faire dès le début de la pièce sans même qu’on ait à l'apercevoir En effet, à la fin des reliques de la mort, on voit ce que sont devenus Harry et ses amis 19 ans après la bataille de Poudlard. À un moment, l’un des fils de Harry, James Sirius Potter court vers eux et dit, « Teddy est là-bas […]. Je viens de le voir ! Et vous savez ce qu’il faisait ? Il embrassait Victoire ! » Comme le début de la pièce reprend cette scène, il était facile d’y glisser une petite allusion sans engager deux acteurs supplémentaires. De plus, une erreur se glisse dans cette scène : les répliques sont mélangées. (lisez la fin des reliques de la mort et ensuite l’enfant maudit, c’est flagrant).
Ceci n’est qu’un détail, mais quitte à reprendre les choses, au moins faire attention. Certaines répliques sont rajoutées et cela ne me dérange pas… Montrer que Ron adore plaisanter, pourquoi pas, mais faire dire à Hermione ce que Ginny doit dire…
Mais ça, ce n’est pas le pire… une erreur, ça passe et comme cette scène apporte quelque chose au récit… mais une autre scène, qui n’apporte rien au récit, fait l’impasse complète sur Sirius (qui au moins est évoqué dans la pièce). Vous le savez, Sirius prête sa moto à Hagrid pour qu’il amène Harry chez son oncle et sa tante. C’est dit dès le premier tome de la saga. Et bien là, il n’y a que Hagrid…
Ça me met en colère parce que Sirius Black est mon personnage préféré. Déjà que J.K. Rowling l’a condamné à des années de souffrance et à la mort, zapper ainsi ce qu’il a fait pour son filleul, ça me met les nerfs à vif.
Il est vrai que J.K. Rowling n’as pas écrit la pièce, mais elle l’a supervisé, pour moi, le minimum dans ce cas est d’empêcher ça. Ou alors, c’était une leçon pour nous dire : voilà ce qui pourrait se produire dans quelques années ? Quelle que soit son attention, je lui en veux de ça. Je sais vu que j’écris que les erreurs existent et Rowling en a déjà commis (les tireurs de baguettes d’élite qui se transforment en aurors sans explications), mais là, c’est un peu gros… Il suffisait de revoir le premier film pour se souvenir de cela. Désolé, je crois que je suis trop attachée à ce personnage. J’imagine que ceux qui le détestent ont dû sauter de joie…

Quoi qu’il en soit, je n’ai pas tout détesté, il y a même des éléments très bien. Le fait que Drago et Severus tiennent une place importante dans le récit est très appréciable (même si je n’aimais pas Drago dans les récits de Rowling, ce sont les fanfictions qui me l’ont fait aimer). De plus, l’intrigue en elle-même est vraiment super. On est tenu en haleine d’un bout à l’autre et même si certains éléments ne tiennent pas la route, ce n’est pas si gênant et on pourrait y trouver une explication même si elle est tirée par les cheveux. Les personnages D’Albus et Scorpuis sont super bien fait et j’ai adoré la relation entre Harry et Albus, ça leur donne du relief à tous les deux très intéressant et c’est dommage que la forme du récit (pièce de théâtre) ne permette pas de se pencher plus longtemps sur la personnalité d’Albus. 

Conclusion :  

Sur livraddict, la pièce de théâtre est classée comme hors série et je conseille de la voir comme ça. Jusqu’à la fin j’espérais qu’au moins Teddy soit là et qu’on retrouve un petit moment Sirius, mais ça a été à tors vu que du coup j’ai été extrêmement déçu. Je pense que si je l’avais lu comme je lis une fanfiction, ça aurait mieux passé.
Voilà ma conclusion une bonne fanfiction avec hélasse des erreurs scénaristiques. À lire si le cœur vous en dit, mais ne pas la voir comme du J.K. Rowling pur et dur… Pour que ça soit un coup de cœur ça ne tient tellement pas à grand-chose… juste faire dire les bonnes paroles et mettre Sirius là où il doit être… C’est tellement dommage !
P.S. En fait, je n’ai pas encore compris qui est l’enfant maudit dans cette histoire…

 

samedi 1 octobre 2016

Chronique: Mort sur le Nil

Lecture 2016 + lecture de cours
Titre: Mort sur le Nil
Auteure: Agatha Christie
Traducteurs: Élise Champon et Robert Norbret
Éditions: Le livre de Poche
Pages: 288


Quatrième de couverture :

 Ce n’est pas très joli de voler le fiancé de sa meilleure amie. Et même si l’amie en question semble se résigner, la ravissante et riche Linette Ridgeway a bien des raisons d’être inquiète… Surtout quand le hasard les rassemble pour une croisière sur le Nil, avec de troublants personnages, dans une atmosphère lourde de sensualité et de cupidité.
 

La couverture :

À part le fait que c’est un bateau, il n’y a guère de rapport avec le contenu de ce livre, mais elle me plaît assez. 

Introduction :

Normalement, j’aurai dû lire ce livre essentiellement en anglais. Mais voilà, la prof nous a donné une version abrégée de l’histoire. J’ai déjà assez de mal à comprendre l’histoire sans qu’on m’enlève des bouts. J’ai donc pris la liberté de le prendre en français et d’acheter en plus le CD audio pour lire plus vite. Je fais de mon mieux pour suivre en anglais. L’histoire est même plus simple à comprendre. Comme certains le savent, j’ai une histoire difficile avec Agatha Christie. À 16 ans, j’ai fait un stage dans une bibliothèque et l’on m’a demandé si j’avais lu Agatha Christie. J’ai répondu par la négative, mais que je savais qu’elle avait créé Hercule Poirot et Miss Marple et que je regardais Hercule Poirot à la télé sur TMC. Dans mon rapport, elle a mis que je manquais de culture générale. Simplement parce que je n’avais pas vu Agatha Christie et que je faisais des fautes d’orthographe. Il m’est donc difficile d’aimer Agatha Christie. J’ai un trop goût amer à la bouche. En plus, à l’époque je lisais déjà Daniel Pennac ! Bref, assez déblatéré, place à mon avis :

Mon avis :

La lecture de ce livre n’a pas été entièrement pénible. J’y ai même pris du plaisir. Mon seul regret est d’avoir été pressée par le temps (j’ai le test sur la version originale jeudi prochain). L’intrigue est bien ficelée et le suspens est jusqu’au bout. Je suis contente d’avoir réussi à percer une partie de la vérité avant Hercule Poirot et le Colonel Race. Le point négatif a été pour moi le nombre de personnages. J’ai eu de la peine à comprendre qui était qui tellement il y en a. De plus, certaines descriptions de personnages m’ont énervé. Visiblement, Agatha Christie n’aimait pas les communistes et leur préférait des gens riches qui ne partagent aucun pécule. Je lui reconnais cependant que le droit des femmes ne lui était pas indifférents et les femmes présentent dans ce roman ont du caractère et de la perspicacité. Il y a même un dialogue entre Cornelia Robson et Fleetwood qui est assez drôle sur le sujet. Le style d’Agatha Christie est tout de même assez entrainant et la traduction d’Elise Champon et de Robert Nobret est fidèle au texte original. Il y a un autre point dans les descriptions qui m’ont dérangé, mais il faudrait que je lise d’autres livres pour être sûr si cela est juste des clichés ou si ça va plus loin.  

Conclusion :

Un livre que je ne regrette pas d’avoir été forcé à lire. Peut-être que finalement, je lirais d’autres romans de cette auteure. Rien que pour éclaircir le point qui me chiffonne. Avec une lecture audio, ce n’est pas si pénible. Il faut juste que j’arrive à faire la paix avec mon mauvais souvenir… En tout cas, si vous aimez Agatha Christie et les histoires de détectives, je vous recommande mort sur le Nil.