vendredi 27 juin 2014

Le chat noir

Titre: Le chat noir
Sous titre: Et autre nouvelles
Auteur: Edgar Allan Poe
Éditions: Librio
Genre: nouvelle
Sous genre: Fantastique
Pages: 91
C'est un emprunt 


 Quatrième de couverture:

Un chat noir, avec une curieuse tache blanche sur la poitrine, comme une éclaboussure. Un homme qu'on attire dans une cave sous prétexte de lui faire déguster un grand cru et qu'on laisse dans le caveau. Une momie qui parle et se relève de ses bandelettes. Un buveur perdu dans le théâtre de ses rêves...


Mon avis :



Je n’ai pas lu les autres nouvelles de ce livre. Celle qui m’intéressait principalement était « le chat noir ». Ma mère et mon frère mon avait dit le plus grand bien. J’avoue que cette nouvelle me laisse un peu perplexe. Je trouve le narrateur complètement fou et cette lecture me laisse un sentiment étrange que je n’arrive pas à expliquer. C’est tout aussi dur à expliquer que si je le fais, je vous spoiler la fin et comme cette nouvelle n’est pas très longue, je n’ai pas envie de le faire. Je ne vous dirai juste ceci : à la lecture de ce livre, j’ai été plongée dans un univers complètement fou. La psychologie du personnage me fait un peu penser au héros dans le parfum de Patrick Süskind. Bien que cela soit d’un genre un peu différent (le chat noir est une nouvelle et le parfum est un roman).


Conclusion :



J’ai bien aimé cette lecture et je vous la recommande, vous plongerez au cœur d’un de ces fameux auteurs du fantastique. Cependant le Français un peu difficile, des moments assez compliqués à prononcer je dirais et peut-être même à comprendre. Personnellement, j’ai écouté l’histoire m’être contée. C’était bien le texte de l’histoire, mais il m’était lu. Je sais que certains d’entre vous trouveront ça bizarre, peut-être même enfantin, mais moi j’aime assez et je trouve ça assez reposant. Je vous donne tout de même le lien vers la vidéo YouTube si cela vous intéresse. Il vous suffit de cliquer ici et cela vous mènera directement au texte en question.

 

 

lundi 23 juin 2014

Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part

Lecture 2014

Titre: Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part.
Auteure: Anna Gavalda
Éditions: Le Dilettante
Genre: Nouvelles
Pages:  218
Acheté à: Payot, Lausanne.

Introduction :

Plutôt que vous donnez tout de suite mon avis sur l'ensemble des nouvelles. J'ai décidé de les décortiquer une à une. Vous pouvez donc lire dans le sens que vous voulez. Soit lié à mon avis pour chaque nouvelle (il figure également un résumé) soit passer directement à la conclusion ou bien tout lire.

Mon avis :


1) Petites pratiques germanopratines :


Il s'agit de la première nouvelle de «je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part». C'est l'histoire d'un homme et d'une femme qui se croisent dans la rue et échange un sourire.
On ne sait pas qui ils sont. Je pense que c'est le point négatif que je reproche à cette nouvelle. C'est que cela a l'air d'avoir aucune importance. Peut-être, que c'est le cas, mais pour moi chaque détail compte, même si l'on ne va pas revoir ses personnages dans les autres nouvelles.
Le style d'Anna Gavalda me plaît assez, bien que cette nouvelle soit racontée à la première personne du singulier du point de vue de la femme.
Ne sachant pas ce que voulait dire «germanopratines», j'ai dû regarder dans le dictionnaire et voilà la définition que me donne antidote: «Personne qui est née ou qui habite à Saint-Germain-des-Prés.»
L'histoire se passe en effet à Paris à Saint-Germain-des-Prés. J'aurai au moins appris un mot en lisant cette nouvelle.
Un plus pour cette nouvelle, c'est qu'elle est assez courte: elle ne fait que 23 pages.

2) I.I.G. :


Cette nouvelle de 16 pages raconte l'histoire d'une femme enceinte d'un point de vue extérieur (à la troisième personne du singulier).
À la fin de la lecture de cette nouvelle, j'avais le bourdon. Je ne vous dirai pas pourquoi sinon je spolierais l'histoire, mais je pense que pour comprendre le ressenti de la femme, donc l'héroïne de l'histoire, il faut être une femme ou du moins pouvoir avoir un bébé dans le ventre [ce qui, à notre époque, revient au même]. Malgré la désagréable impression que j'ai ressentie à la fin de cette nouvelle, je l'ai bien aimée. Là, ne pas avoir le nom de la femme ne m'a absolument pas dérangé. Au contraire, cette femme pourrait très bien être moi dans quelques années (ce que je n'espère pas, mais je vous laisse lire cette nouvelle pour comprendre pourquoi).

3) Cet homme et cette femme :


Comme le titre l'indique, cette nouvelle parle d'un homme et d'une femme. Elle évoque le ressenti que chacun d'eux ressent envers sa vie. Ils sont deux, mais ils sont seuls. Cette nouvelle est très courte, elle fait quatre pages. Autant dans la nouvelle précédente, I.I.G. J'avais presque le temps de m'attacher à la femme enceinte, autant là, pas du tout. La nouvelle est beaucoup trop courte pour que cela se passe !
Après sa lecture, je me suis arrêtée un certain temps en me demandant : mais quel est le rapport avec le titre du livre ? Les deux premières, j'ai trouvé, dans « petites pratiques germanopratines », c'est un homme qui attend une femme. Donc quelqu'un attend quelque part cette femme. Dans I.I.G. C'est une femme qui attend un bébé, donc le bébé est attendu. Mais dans celle-là, je me suis demandée qui attendait cet homme et cette femme. Je ne sais pas si c'est la bonne, mais faute de mieux, je suis arrivée à la conclusion qu'en fait c'est qu'ils attendent quelque chose, mais personne n'attend quelque chose d'eux. En résumé, je n'aime pas tellement cette nouvelle. Je me dis simplement que je ne voudrais pas avoir un tel mari...


4) The Opel touch :


Cette nouvelle de 12 pages est à la première personne du singulier. Cela m'a moins dérangé que la première de ce livre. C'est l'histoire d'une jeune fille qui va à l'université en Droit. Ce n'est pas ce qu'elle aimerait faire.
Elle s'appelle Marianne. Je me suis sentie assez proche d'elle, car nous avons le même mal : le mal d'amour. Comme elle, j'aimerais avoir un petit ami. J'ai donc assez aimé cette nouvelle, bien que Marianne ait des côtés qui m'exaspèrent. Je suis assez étonné qu'en 12 pages seulement, l'auteure arrive à ce qu'on s'attache aux personnages. J'admire vraiment son style. Que cela soit la première personne du singulier ou à la troisième, les pages se tournent très facilement et dans l'ensemble, c'est assez compréhensible.


5) Ambre:

Cette nouvelle à la première personne du singulier raconte l'histoire d'un homme de 38 ans qui semblent être soit chanteur soit musicien. C'est un homme qui me dérange assez, il ne se souvient pas des filles avec lesquelles il a couché. J'ai l'impression qu'il prenait les filles pour des objets.
Ambre, est une jeune photographe qu'il rencontre grâce à un certain Fred. Ombre est une amie de la sœur de ce dernier. Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler l'histoire. Cependant, heureusement que cette nouvelle ne fait que 13 pages, parce que si ça avait été plus long, je l'aurais abandonné en cours de route tellement j'ai envie de donner des claques au personnage pour l'éduquer et lui apprendre à respecter les femmes !


6) Permission :

C'est l'histoire d'un jeune homme de 23 ans qui fait son service militaire. En permission, il rentre chez lui pour fêter son anniversaire. Là-bas l'attendent sa famille et ses amis. Mais lui, ignore tout de ça et il se sent du coup très seul sur le chemin du retour.
J'ai adoré cette nouvelle, bien que cela soit le point de vue d'un garçon à la première personne du singulier, j'ai réussi à m'attacher à lui et à me reconnaître dans son ressenti. Au début, lorsqu'il est dans le train, il y a deux passagers, une femme qui brode et une plus jeune qui a un bouton près de la lèvre. Cela m'a bien fait rire, car ma mère brode souvent dans le train et j'ai souvent moi-même un bouton près de la lèvre (cela m'énerve assez souvent). Avec cette nouvelle, on comprend un peu mieux le titre du livre. Je pense qu'avec I.I.G, cette nouvelle est un coup de cœur.
7) Le fait du jour :

Cette nouvelle de 14 pages est très plaisante. Je pense que je vais l'ajouter à mes coups de cœur pour ce livre. Ça parle d'un homme tout à fait ordinaire qui a une femme et des enfants qui, un beau jour, sans le vouloir, va être responsable d'un carambolage avec des morts.
Le début est assez déroutant, je me suis demandée où tout cela allait mener ! Mais au final, cela s'est révélé être une bonne lecture. Je regrette juste que l'auteur nous laisse sur notre faim. Je ne vois cependant pas le rapport avec le titre du livre, mais en finale cela n'a guère d'importance vu que le titre de la nouvelle colle très bien à l'histoire. C'est en effet un fait divers qu'on pourrait très bien lire demain dans les journaux...



8) Catgut :

Si j'ai bien compris cette histoire, on suit le point de vue d'une femme vétérinaire. Résumer cette histoire serait la spoiler à mon sens. Je vais donc simplement dire ceci : la fin m'a beaucoup surprise. Je ne m'attendais pas du tout à une fin comme celle-là. J'ai bien apprécié ce personnage presque jusqu'à la fin. À ce moment-là, je l'ai détesté. J'ai de la peine à voir le rapport dans le thème de cette nouvelle avec le titre du livre « je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part». Je suis donc partagée avec cette nouvelle.


9) Junior:


J'avoue que je ne saurais pas vraiment vous résumer cette nouvelle pour la simple et bonne raison que je ne l'ai pas terminée. J'ai à peine lu quelques pages que j'ai ressenti un terrible ennui. La nouvelle est racontée à la troisième personne du singulier. Ça raconte l'histoire de junior qui est le fils d'une femme riche qui se la pète. Autant dire que je n'ai pas du tout accroché et quand j'ai vu le nombre de pages qu'il me restait à lire, j'ai été découragée et j'ai décidé de l'abandonner. Pour moi, la lecture doit rester un plaisir et l'ennui pour moi c'en est pas. Voilà pourquoi je l'ai abandonné.


10) Pendant des années:


Dans cette nouvelle de 22 pages, nous suivons principalement Pierre qui a trois enfants et une femme. Malgré sa petite vie de famille bien tranquille, il vit presque constamment avec le souvenir de son premier amour. Justement, un jour cette dernière va l'appeler pour lui annoncer qu'elle va mourir et le plonger dans un profond tourment.
J'ai bien aimé cette nouvelle même si, à certains moments, je me suis ennuyée. Je trouve cette nouvelle un poil trop longue et il y a un changement de personnes (je/il) qui m'a dérangé. Cela reste pourtant une bonne lecture.

11)Clic-clac :
Nous suivons, dans cette nouvelle, un jeune homme dont je n'ai pas retenu le nom, mais qui est amoureux depuis cinq mois et demi d'une certaine Sarah Briot. Au début, il vit avec ses deux sœurs dans un appartement. Il nous raconte sa vie avec ses sœurs jusqu'à ce qu'il déménage ce qui va changer radicalement sa vie.
J'ai bien aimé cette histoire et je me suis sentie proche du personnage, car je vais bientôt partager un appartement en soirée avec mon frère (je lui loue une demie chambre) pour mes études. Cette lecture a été assez agréable à lire et la façon de parler du personnage à la première personne du singulier est très sympathique.


12) Épilogue
Cette dernière nouvelle raconte l'histoire d'une femme qui a justement écrit une nouvelle et qui décide de l'amener à un éditeur. Nous suivons ces doutes, son parcours pour y arriver. J'ai adoré cette nouvelle. Je pense que c'est un coup de cœur. Je trouve qu'elle clôt magnifiquement bien ce livre.


Conclusion :
Même si je n'ai pas apprécié certaines nouvelles, je vous recommande ce livre rien que pour la dernière nouvelle qui le termine. Je ne sais pas si Anna Gavalda raconte sa propre expérience ou pas, mais cette nouvelle voir le détour. Je ne regrette pas d'avoir lu ce livre.

mercredi 4 juin 2014

Détective Conan: Tome 72

Titre: Détective Conan
Tome: 72
Auteur: Gosho Aoyama
Éditions: Kana
Genre: Policier
Pages: 180
Commandé à: Payot.ch
Lecture 2014

Résumé des épisodes précédents :


Shinichi Kudo est un jeune et c’est un détective dont le père est un auteur de romans policiers reconnu dans le monde entier. Doté d’un remarquable sens de l’observation, il résout de nombreuses affaires complexes.

Un jour, alors qu’il se rendait un rendez-vous amoureux avec Ran Mouri, son ami d’enfance, il surprend de mystérieux hommes en noir se livrant à du chantage. L’un d’eux et le jette malheureusement à terre et lui faire avaler un poison inconnu jusqu’alors. Cela ne tue pas Shinichi, mais le rajeunit de quelques années. Ayant désormais apparence d’un enfant de sept ans, il décide de changer de nom pour celui de Conan Edogawa et cache sa réelle identité à Ran. Tout en continuant de résoudre des affaires de meurtre alentour, il recherche des indices pouvant le mener aux hommes en noir dans l’espoir de redevenir Shinichi Kudo.


Mon avis :

Dans ce tome 72, il y a la fin de l’enquête à Londres. Il contient également la fin de la scène devant Big Ben qui a été coupé au tome 71. J’imagine bien la frustration de ceux qui ont lu le tome 71 dès sa sortie (sans regarder les épisodes en Vostfr). J’adore cette scène devant Big Ben, elle est très romantique.


Dans l’enquête suivante, le professeur Agasa se fait kidnapper par de prétendus ouvriers. Passant par hasard dans l’immeuble où il est retenu prisonnier, les détectives Boys l’entendent faire un code mystérieux en tapant contre un mur. Ils ne savent pas qu’il s’agit du professeur Agasa, mais Conan comprend le code. J’ai trouvé cette enquête assez plaisante (même si je ne suis pas une fan des enquêtes des détectives juniors).

Dans l’enquête qui suit celle-ci, Ran explique à Sonoko ce qui est arrivé devant Big Ben. Conan qui est avec elles devra résoudre une affaire de meurtre. J’ai trouvé cette histoire un peu effrayante vu qu’elle se bave un peu sur la peur des fantômes et du noir. Ce n’est pas un coup de cœur, mais elle reste très plaisante, comme les enquêtes standards où Shinichi endort quelqu’un pour résoudre l’affaire.

Le dossier 8 : le garçon qui criait au loup, commence avec Conan qui a de la fièvre, il est contraint de rester chez lui alors que les détectives Boys l’attendent. Il y a une scène où Haibara inspecteur sa bouche via le téléphone portable. J’ai trouvé la tête d’Haibara un peu effrayante, mais surtout très drôle. Pour résoudre une enquête, Conan va être obligé de quitter son lit pour aider les détectives boys. J’avoue ne pas avoir beaucoup aimé cette enquête. J’avais très envie de voir Conan redevenir Shinichi, mais cela n’a pas été le cas et c’est ce qui m’a déçu.

 
Le dossier 11 : le gardien du temps, m’a bien plus, il y a notamment une scène au tout début de l’enquête, quand Kogoro Mouri parle à son client, où ce dernier lui donne la somme d’argent don il va être payé pour servir de gardes du corps à une personne d’une cinquantaine d’années le jour de l’anniversaire de cette dernière. J’ai trouvé très drôle la tête de Mouri. À la place du point de ses yeux, il y a le signe des Yens  japonais. Cette affaire qui n’est pas terminée dans ce tome a bien commencé. Elle s’arrête en plein suspense avec la mort de la personne que Mouri devait protéger. Nous savons donc que cela sera une affaire de meurtre, mais qui est le meurtrier et comment a-t-il procédé ? La suite se trouve au tome 73.



Conclusion :



J’ai adoré le début de ce tome, car il y a la fin de l’enquête à Londres. Mais dans l’ensemble, ce tome n’est pas un coup de cœur comme le précédent. La majorité des enquêtes sont basiques (des enquêtes habituelles). Je le recommande tout de même rien que pour les petites choses dites plus haut qui m’ont fait bien rire et aussi pour la fin de l’enquête à Londres.