Lecture 2014
Titre: Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part.
Auteure: Anna Gavalda
Éditions: Le Dilettante
Genre: Nouvelles
Pages: 218
Acheté à: Payot, Lausanne.
Introduction :
Plutôt
que vous donnez tout de suite mon avis sur l'ensemble des nouvelles.
J'ai décidé de les décortiquer une à une. Vous pouvez donc lire dans le
sens que vous voulez. Soit lié à mon avis pour chaque nouvelle (il
figure également un résumé) soit passer directement à la conclusion ou
bien tout lire.
Mon avis :
1) Petites pratiques germanopratines :
Il
s'agit de la première nouvelle de «je voudrais que quelqu'un m'attende
quelque part». C'est l'histoire d'un homme et d'une femme qui se
croisent dans la rue et échange un sourire.
On ne sait pas qui ils sont. Je pense que c'est le point négatif que je reproche à cette nouvelle. C'est que cela a l'air d'avoir aucune importance. Peut-être, que c'est le cas, mais pour moi chaque détail compte, même si l'on ne va pas revoir ses personnages dans les autres nouvelles.
On ne sait pas qui ils sont. Je pense que c'est le point négatif que je reproche à cette nouvelle. C'est que cela a l'air d'avoir aucune importance. Peut-être, que c'est le cas, mais pour moi chaque détail compte, même si l'on ne va pas revoir ses personnages dans les autres nouvelles.
Le
style d'Anna Gavalda me plaît assez, bien que cette nouvelle soit
racontée à la première personne du singulier du point de vue de la
femme.
Ne
sachant pas ce que voulait dire «germanopratines», j'ai dû regarder
dans le dictionnaire et voilà la définition que me donne antidote:
«Personne qui est née ou qui habite à Saint-Germain-des-Prés.»
L'histoire se passe en effet à Paris à Saint-Germain-des-Prés. J'aurai au moins appris un mot en lisant cette nouvelle.
Un plus pour cette nouvelle, c'est qu'elle est assez courte: elle ne fait que 23 pages.
Un plus pour cette nouvelle, c'est qu'elle est assez courte: elle ne fait que 23 pages.
2) I.I.G. :
Cette
nouvelle de 16 pages raconte l'histoire d'une femme enceinte d'un point
de vue extérieur (à la troisième personne du singulier).
À
la fin de la lecture de cette nouvelle, j'avais le bourdon. Je ne vous
dirai pas pourquoi sinon je spolierais l'histoire, mais je pense que
pour comprendre le ressenti de la femme, donc l'héroïne de l'histoire,
il faut être une femme ou du moins pouvoir avoir un bébé dans le ventre
[ce qui, à notre époque, revient au même]. Malgré la désagréable
impression que j'ai ressentie à la fin de cette nouvelle, je l'ai bien
aimée. Là, ne pas avoir le nom de la femme ne m'a absolument pas
dérangé. Au contraire, cette femme pourrait très bien être moi dans
quelques années (ce que je n'espère pas, mais je vous laisse lire cette
nouvelle pour comprendre pourquoi).
3) Cet homme et cette femme :
Comme
le titre l'indique, cette nouvelle parle d'un homme et d'une femme.
Elle évoque le ressenti que chacun d'eux ressent envers sa vie. Ils sont
deux, mais ils sont seuls. Cette nouvelle est très courte, elle fait
quatre pages. Autant dans la nouvelle précédente, I.I.G. J'avais presque
le temps de m'attacher à la femme enceinte, autant là, pas du tout. La
nouvelle est beaucoup trop courte pour que cela se passe !
Après
sa lecture, je me suis arrêtée un certain temps en me demandant : mais
quel est le rapport avec le titre du livre ? Les deux premières, j'ai
trouvé, dans « petites pratiques germanopratines », c'est un homme qui
attend une femme. Donc quelqu'un attend quelque part cette femme. Dans
I.I.G. C'est une femme qui attend un bébé, donc le bébé est attendu.
Mais dans celle-là, je me suis demandée qui attendait cet homme et cette
femme. Je ne sais pas si c'est la bonne, mais faute de mieux, je suis
arrivée à la conclusion qu'en fait c'est qu'ils attendent quelque chose,
mais personne n'attend quelque chose d'eux. En résumé, je n'aime pas
tellement cette nouvelle. Je me dis simplement que je ne voudrais pas
avoir un tel mari...
4) The Opel touch :
Cette
nouvelle de 12 pages est à la première personne du singulier. Cela m'a
moins dérangé que la première de ce livre. C'est l'histoire d'une jeune
fille qui va à l'université en Droit. Ce n'est pas ce qu'elle aimerait
faire.
Elle
s'appelle Marianne. Je me suis sentie assez proche d'elle, car nous
avons le même mal : le mal d'amour. Comme elle, j'aimerais avoir un
petit ami. J'ai donc assez aimé cette nouvelle, bien que Marianne ait
des côtés qui m'exaspèrent. Je suis assez étonné qu'en 12 pages
seulement, l'auteure arrive à ce qu'on s'attache aux personnages.
J'admire vraiment son style. Que cela soit la première personne du
singulier ou à la troisième, les pages se tournent très facilement et
dans l'ensemble, c'est assez compréhensible.
5) Ambre:
Cette
nouvelle à la première personne du singulier raconte l'histoire d'un
homme de 38 ans qui semblent être soit chanteur soit musicien. C'est un
homme qui me dérange assez, il ne se souvient pas des filles avec
lesquelles il a couché. J'ai l'impression qu'il prenait les filles pour
des objets.
Ambre,
est une jeune photographe qu'il rencontre grâce à un certain Fred.
Ombre est une amie de la sœur de ce dernier. Je n'en dirai pas plus pour
ne pas spoiler l'histoire. Cependant, heureusement que cette nouvelle
ne fait que 13 pages, parce que si ça avait été plus long, je l'aurais
abandonné en cours de route tellement j'ai envie de donner des claques
au personnage pour l'éduquer et lui apprendre à respecter les femmes !
6) Permission :
C'est
l'histoire d'un jeune homme de 23 ans qui fait son service militaire.
En permission, il rentre chez lui pour fêter son anniversaire. Là-bas
l'attendent sa famille et ses amis. Mais lui, ignore tout de ça et il se
sent du coup très seul sur le chemin du retour.
J'ai
adoré cette nouvelle, bien que cela soit le point de vue d'un garçon à
la première personne du singulier, j'ai réussi à m'attacher à lui et à
me reconnaître dans son ressenti. Au début, lorsqu'il est dans le train,
il y a deux passagers, une femme qui brode et une plus jeune qui a un
bouton près de la lèvre. Cela m'a bien fait rire, car ma mère brode
souvent dans le train et j'ai souvent moi-même un bouton près de la
lèvre (cela m'énerve assez souvent). Avec cette nouvelle, on comprend un
peu mieux le titre du livre. Je pense qu'avec I.I.G, cette nouvelle est
un coup de cœur.
7) Le fait du jour :
Cette
nouvelle de 14 pages est très plaisante. Je pense que je vais l'ajouter
à mes coups de cœur pour ce livre. Ça parle d'un homme tout à fait
ordinaire qui a une femme et des enfants qui, un beau jour, sans le
vouloir, va être responsable d'un carambolage avec des morts.
Le
début est assez déroutant, je me suis demandée où tout cela allait
mener ! Mais au final, cela s'est révélé être une bonne lecture. Je
regrette juste que l'auteur nous laisse sur notre faim. Je ne vois
cependant pas le rapport avec le titre du livre, mais en finale cela n'a
guère d'importance vu que le titre de la nouvelle colle très bien à
l'histoire. C'est en effet un fait divers qu'on pourrait très bien lire
demain dans les journaux...
8) Catgut :
Si
j'ai bien compris cette histoire, on suit le point de vue d'une femme
vétérinaire. Résumer cette histoire serait la spoiler à mon sens. Je
vais donc simplement dire ceci : la fin m'a beaucoup surprise. Je ne
m'attendais pas du tout à une fin comme celle-là. J'ai bien apprécié ce
personnage presque jusqu'à la fin. À ce moment-là, je l'ai détesté. J'ai
de la peine à voir le rapport dans le thème de cette nouvelle avec le
titre du livre « je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part». Je
suis donc partagée avec cette nouvelle.
9) Junior:
J'avoue
que je ne saurais pas vraiment vous résumer cette nouvelle pour la
simple et bonne raison que je ne l'ai pas terminée. J'ai à peine lu
quelques pages que j'ai ressenti un terrible ennui. La nouvelle est
racontée à la troisième personne du singulier. Ça raconte l'histoire de
junior qui est le fils d'une femme riche qui se la pète. Autant dire que
je n'ai pas du tout accroché et quand j'ai vu le nombre de pages qu'il
me restait à lire, j'ai été découragée et j'ai décidé de l'abandonner.
Pour moi, la lecture doit rester un plaisir et l'ennui pour moi c'en est
pas. Voilà pourquoi je l'ai abandonné.
10) Pendant des années:
Dans
cette nouvelle de 22 pages, nous suivons principalement Pierre qui a
trois enfants et une femme. Malgré sa petite vie de famille bien
tranquille, il vit presque constamment avec le souvenir de son premier
amour. Justement, un jour cette dernière va l'appeler pour lui annoncer
qu'elle va mourir et le plonger dans un profond tourment.
J'ai
bien aimé cette nouvelle même si, à certains moments, je me suis
ennuyée. Je trouve cette nouvelle un poil trop longue et il y a un
changement de personnes (je/il) qui m'a dérangé. Cela reste pourtant une
bonne lecture.
11)Clic-clac :
Nous
suivons, dans cette nouvelle, un jeune homme dont je n'ai pas retenu le
nom, mais qui est amoureux depuis cinq mois et demi d'une certaine
Sarah Briot. Au début, il vit avec ses deux sœurs dans un appartement.
Il nous raconte sa vie avec ses sœurs jusqu'à ce qu'il déménage ce qui
va changer radicalement sa vie.
J'ai
bien aimé cette histoire et je me suis sentie proche du personnage, car
je vais bientôt partager un appartement en soirée avec mon frère (je
lui loue une demie chambre) pour mes études. Cette lecture a été assez
agréable à lire et la façon de parler du personnage à la première
personne du singulier est très sympathique.
12) Épilogue
Cette
dernière nouvelle raconte l'histoire d'une femme qui a justement écrit
une nouvelle et qui décide de l'amener à un éditeur. Nous suivons ces
doutes, son parcours pour y arriver. J'ai adoré cette nouvelle. Je pense
que c'est un coup de cœur. Je trouve qu'elle clôt magnifiquement bien
ce livre.
Conclusion :
Même
si je n'ai pas apprécié certaines nouvelles, je vous recommande ce
livre rien que pour la dernière nouvelle qui le termine. Je ne sais pas
si Anna Gavalda raconte sa propre expérience ou pas, mais cette nouvelle
voir le détour. Je ne regrette pas d'avoir lu ce livre.
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