mercredi 14 octobre 2015

Chronique Lais

Titre: Lais
Auteure: Marie de France
Pages: 481 (avec préface et notes)
(lecture de cours)
 

Introduction :

Tout d’abord, un mot sur l’auteure : Marie de France. On ne sait rien d’elle, mis à part que c’était une femme et que les récits qu’elle a rapportés ont été écrits au XIIe siècle. Pour l’école, j’ai dû lire quatre textes de ses Lais. Je vais donc vous les résumer et vous donner un avis dessus.

Guigemar :
Résumé :

Guigemar est le seigneur d’un château dont le cœur reste de marbre face aux femmes. Un jour, il part chasser et atteint une biche avec sa flèche. La flèche revient vers lui et le blesse grièvement. La biche lui dit alors qu’il ne pourra guérir tant qu’il ne trouve pas l’amour et la femme qui sera prête à mourir pour lui. Guigemar décide alors de partir à la recherche d’un remède pour son mal ne croyant tout d’abord pas à la prophétie.

Mon avis :

Je n’en dis pas plus pour ne pas vous spoiler l’histoire, mais il va se passer plusieurs choses dans ce récit qui est quand même plein de péripéties pour le héros. Guigemar n’est pas le récit que j’ai préféré de ces Lais. Tout d’abord parce que le personnage est difficile à cerner, ensuite parce que le merveilleux intervient dans ce récit un peu trop abruptement pour moi. Autant j’ai adoré la fin du récit, autant j’ai détesté le début. Quant au milieu, je ne l’ai pas trop compris. Je me souviens avoir lu machinalement parce qu’il fallait le lire… Erreur, mais heureusement, on ne l’aura pas à l’examen en janvier.
L’histoire reste quand même agréable combiné aux autres...


Yonec :
Résumé :

Une femme est retenue enfermée en haut d’une tour par son mari. Un jour qu’elle déprimait, un oiseau entre par la fenêtre et se transforme en homme. Ainsi débute une liaison entre les deux. Un jour, le marie de la femme découvre tout et met en place un piège…


Mon avis :

Que dire à part que j’ai bien aimé cette histoire ? De tous, je crois que c’est mon préféré ! J’ai trouvé le personnage de Yonec formidable et courageux. De plus, dans ce récit, le merveilleux intervient de manière tout à fait cohérente… (mise à part le coup de l’oiseau, mais il suffit de se dire que c’est un animagus et ça passe ). La femme aussi est courageuse. Je peux vous en dire plus sans vous spoiler le suspense de ce récit, mais il est très bien ficelé.

Le Rossignol :
Résumé :

Une femme vit avec son mari qu’elle n’aime pas. Elle rencontre le vrai amour avec son voisin. Commence alors une liaison qui durera jusqu’à que le marie découvre le manège de sa femme.


Mon avis :

C’est l’un des premiers textes que nous avons lus et également le premier que nous avons analysé. Que dire ? J’ai bien aimé le récit, mais n’ai pas vu tous les symboles que le prof nous a démontrés. C’est bizarre à dire comme ça, mais il m’a presque fait détester cette histoire. Au premier degré, elle est très chouette, au deuxième, bien trop compliqué et ça n’a presque plus rien à voir.
À lire sans se prendre la tête à analyser les symboles !

Milon :
Résumé :

Une femme, son mari, son amant et un fils qui naquit par cette liaison, voilà les personnages de ce récit. Le fils est envoyé chez la sœur de la femme et son existence est cachée. L’amant doit partir, mais continue a correspondre avec la femme grâce à un cygne messager. L’enfant grandit, le père vieillit et chacun veut retrouver l’autre.


Mon avis :  

Ce récit m’a donné l’impression que j’avais raté un épisode… drôle d’impression pas si désagréable que ça. J’ignore si c’était le but de l’auteur ou si cela vient de moi, mais je ne savais plus qui était le père et qui était le fils. Je me suis laissée emporter par les aventures qui leur arrivent chacun de leur côté.
Ce récit est une bonne lecture, mais peut-être parce que nous ne l’avons pas encore analysé…


Conclusion :

Est-ce que je vous conseille ce livre ? Pourquoi pas ? Peut-être, vous y prendrez plus de plaisir que moi. Après tout, vous pourrez librement rester sur votre degré de lecture ou aller plus loin à votre convenance. Les récits pour autant que le triangle amoureux et le merveilleux ne nous dérangent pas sont des histoires agréables pour passer le temps.
Même si ce n’est pas un coup de cœur, je ne le déteste pas non plus. J’ai lu des livres pour les cours bien moins intéressants et divertissant que ça (Poisson d’or de J.M.G. Le Clézio, par exemple qu’il y a des jours où je me demande pourquoi je l’ai gardé… sans doute pour me rappeler que la lecture est parfois une corvée).