Titre: Lais
Auteure: Marie de France
Pages: 481 (avec préface et notes)
(lecture de cours)
Introduction :
Tout d’abord, un mot
sur l’auteure : Marie de France. On ne sait rien d’elle, mis à part que c’était
une femme et que les récits qu’elle a rapportés ont été écrits au XIIe
siècle. Pour l’école, j’ai dû lire quatre textes de ses Lais. Je vais donc vous
les résumer et vous donner un avis dessus.
Guigemar :
Résumé :
Guigemar est le
seigneur d’un château dont le cœur reste de marbre face aux femmes. Un jour, il
part chasser et atteint une biche avec sa flèche. La flèche revient vers lui et
le blesse grièvement. La biche lui dit alors qu’il ne pourra guérir tant qu’il
ne trouve pas l’amour et la femme qui sera prête à mourir pour lui. Guigemar décide
alors de partir à la recherche d’un remède pour son mal ne croyant tout d’abord
pas à la prophétie.
Mon
avis :
Je
n’en dis pas plus pour ne pas vous spoiler l’histoire, mais il va se passer
plusieurs choses dans ce récit qui est quand même plein de péripéties pour le
héros. Guigemar n’est pas le récit que j’ai préféré de ces Lais. Tout d’abord
parce que le personnage est difficile à cerner, ensuite parce que le
merveilleux intervient dans ce récit un peu trop abruptement pour moi. Autant j’ai
adoré la fin du récit, autant j’ai détesté le début. Quant au milieu, je ne l’ai
pas trop compris. Je me souviens avoir lu machinalement parce qu’il fallait le
lire… Erreur, mais heureusement, on ne l’aura pas à l’examen en janvier.
L’histoire
reste quand même agréable combiné aux autres...
Yonec :
Résumé :
Une
femme est retenue enfermée en haut d’une tour par son mari. Un jour qu’elle
déprimait, un oiseau entre par la fenêtre et se transforme en homme. Ainsi
débute une liaison entre les deux. Un jour, le marie de la femme découvre tout
et met en place un piège…
Mon avis :
Que
dire à part que j’ai bien aimé cette histoire ? De tous, je crois que c’est
mon préféré ! J’ai trouvé le personnage de Yonec formidable et courageux.
De plus, dans ce récit, le merveilleux intervient de manière tout à fait
cohérente… (mise à part le coup de l’oiseau, mais il suffit de se dire que c’est
un animagus et ça passe ). La femme aussi est courageuse. Je peux vous en
dire plus sans vous spoiler le suspense de ce récit, mais il est très bien
ficelé.
Le Rossignol :
Résumé :
Une
femme vit avec son mari qu’elle n’aime pas. Elle rencontre le vrai amour avec
son voisin. Commence alors une liaison qui durera jusqu’à que le marie découvre
le manège de sa femme.
Mon avis :
C’est
l’un des premiers textes que nous avons lus et également le premier que nous
avons analysé. Que dire ? J’ai bien aimé le récit, mais n’ai pas vu tous
les symboles que le prof nous a démontrés. C’est bizarre à dire comme ça, mais
il m’a presque fait détester cette histoire. Au premier degré, elle est très
chouette, au deuxième, bien trop compliqué et ça n’a presque plus rien à voir.
À
lire sans se prendre la tête à analyser les symboles !
Milon :
Résumé :
Une
femme, son mari, son amant et un fils qui naquit par cette liaison, voilà les personnages
de ce récit. Le fils est envoyé chez la sœur de la femme et son existence est
cachée. L’amant doit partir, mais continue a correspondre avec la femme grâce à
un cygne messager. L’enfant grandit, le père vieillit et chacun veut retrouver
l’autre.
Mon avis :
Ce
récit m’a donné l’impression que j’avais raté un épisode… drôle d’impression
pas si désagréable que ça. J’ignore si c’était le but de l’auteur ou si cela
vient de moi, mais je ne savais plus qui était le père et qui était le fils. Je
me suis laissée emporter par les aventures qui leur arrivent chacun de leur
côté.
Ce
récit est une bonne lecture, mais peut-être parce que nous ne l’avons pas
encore analysé…
Conclusion :
Est-ce
que je vous conseille ce livre ? Pourquoi pas ? Peut-être, vous y prendrez
plus de plaisir que moi. Après tout, vous pourrez librement rester sur votre
degré de lecture ou aller plus loin à votre convenance. Les récits pour autant
que le triangle amoureux et le merveilleux ne nous dérangent pas sont des
histoires agréables pour passer le temps.
Même
si ce n’est pas un coup de cœur, je ne le déteste pas non plus. J’ai lu des
livres pour les cours bien moins intéressants et divertissant que ça (Poisson d’or
de J.M.G. Le Clézio, par exemple qu’il y a des jours où je me demande pourquoi
je l’ai gardé… sans doute pour me rappeler que la lecture est parfois une
corvée).
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