mercredi 23 avril 2014

Une études en rouge

Lecture 2014

Auteur: Arthur Conan Doyle

Introduction :


Afin que vous puissiez vous y retrouver, j'ai décidé de prendre la photo d'une autre édition que la mienne. Une édition qui ne comporte comme nouvelle qu'«une étude rouge». Dans cette nouvelle, en fait de la connaissance de John H. Watson, de Sherlock Holmes et des inspecteurs Lestrade et Gregson. C'est la première rencontre entre John Watson et Sherlock Holmes. C'est une enquête difficile à résumer. La police découvre le corps d'un homme ne présentant aucune blessure et pourtant il y a du sang par terre. Sur le mur est écrit avec du sang le mot «Rache» qui veut dire vengeance en allemand.



Extrait : «Une étude rouge, hein ? Pourquoi ne pourrait-on pas faire usage d'une métaphore artistique ? Le fil rouge du meurtre qui se mêle à l'écheveau sans couleur de la vie, et que notre devoir nous commande de débrouiller, d'isoler et d'exposer dans toutes ses parties. Et maintenant allons déjeuner et ensuite Norman Neruda.» Une étude rouge, édition Omnibus, page 61.



Mon avis :


Tout d'abord, j'aimerais vous parler de l'édition que j'ai achetée. Elle m'a coûté un saladier (cette expression n'est plus trop au goût du jour, non ?), mais je ne regrette pas de l'avoir achetée. Elle a le côté très pratique qui fait que l'on peut comparer la version originale en anglais et la version traduite en français par Éric Wittersheim. Cela se présente ainsi : sur la page de gauche, l'anglais sur la page de droite, le français. Comme j'ai repris mes révisions d'anglais, cela me permet de comparer et ainsi d'apprendre de nouveaux mots. Je trouve cette idée géniale. Le point négatif de cette édition est quand même la taille des caractères. En même temps, c'est déjà un bon pavé, alors je peux comprendre qu'ils n'ont pas pu faire les lettres plus grandes. Le papier est très fin et j'ai eu l'impression de tenir un trésor très fragile entre mes doigts. Cela a rendu la lecture encore plus attrayante.

Fin de mon éloge pour l'édition.

Concernant la nouvelle, je l'ai adorée. Sherlock Holmes m'a surpris. Je ne m'attendais pas à ce qu'il ait autant  « la grosse tête » ! Il m'a un peu rappelé mon frère aîné qui est quelque peu surdoué et qui a de la peine à se rendre compte que les autres ont de la difficulté à faire ce qu'il fait. Mais l'indifférence entre mon frère et Sherlock Holmes, c'est que le premier manque de confiance en lui et que le second en a beaucoup trop. Sherlock Holmes se sait plus intelligent que les autres alors que mon frère ne s'en rend pas compte. Ce côté je me la pète du détective masqué agacé. Heureusement, ensuite tout ça du regard de Watson. Je ne sais pas si c'est réellement le cas, mais à certains moments j'ai l'impression que John Watson se payait la tête de Sherlock Holmes ! Et j'ai adoré me moquer (gentiment) de Sherlock avec Watson. Cela m'a bien soulagé de voir Holmes patauger dans certaines de ces explications, car voyez-vous, Watson demande presque à chaque fois à Holmes comment il s'y prend pour arriver à telle conclusion et cela déroute un peu ce grand détective.


En parallèle de cette nouvelle, j'ai suivi les aventures de Sherlock à la télévision. Un jour, j'ai l'occasion de voir un reportage sur Sherlock Holmes et Conan Doyle juste après la série. J'ai été surprise d'apprendre qu'en faite, Conan Doyle avait inventé pas mal des techniques d'investigation qu'on utilise aujourd'hui. Il ne s'est trompé que sur une chose : il est impossible de déterminer la taille d'une personne en regardant sa foulée. Mais Conan Doyle reste un grand visionnaire et il est dommage que peu de gens sachent que les aventures de son héros sont de la science-fiction. C'est ce qui fait que même aujourd'hui, Sherlock Holmes n'est pas démodé. Il n'a pas vieilli et c'est ce que j'apprécie dans cette nouvelle. Je ne me suis pas sentie perdue dans ses explications sur les traces de pas. J'ai même l'impression que j'arrivais mieux à suivre que Watson. C'est donc avec satisfaction que j'ai terminé cette nouvelle bien que j'aie passé quelques jours de frustration à me demander le rapport entre les mormons et Sherlock Holmes. En fait, c'est tout simple au lieu de simplement faire parler le meurtrier, Conan Doyle nous raconte son histoire et comment il en est arrivé à tuer. Bien que cette technique soit très rarement utilisée de nos jours (à moins d'utiliser un flash-back, mais encore, c'est différent), je la trouve super. Le meurtrier est devenu quelqu'un de très touchant et ses crimes tout à fait justifiés (mais prendre la vie de quelqu'un peut-il se justifier ?).




Conclusion :

C'est avec joie que je me dis que je vais retrouver Sherlock Holmes et John Watson pour de nouvelles aventures. Pour ceux qui se disent : « Mais à force de les voir dans les films et les séries, on les connaît par cœur, ça ne sert à rien de lire les nouvelles. » Je peux vous dire à présent que vous avez tort. Bien que le personnage de Sherlock dans la série du même nom se rapproche du héros de Conan Doyle, cela reste très loin des nouvelles. Je vous recommande donc cette nouvelle « une étude rouge » et cette édition est « omnibus » avec ferveur. J'ai passé un très bon moment en leur compagnie et je me réjouis de les retrouver dans un futur proche.
 

mercredi 9 avril 2014

L'appel de la forêt

Titre: L'appel de la forêt
Auteur: Jack London
Éditions: Gallimard
Collection: Folio Junior
Pages: 155
Offert par: mes parents
 

Quatrième de couverture :


Admiré par tous et choyé par son maître, le chien Buck n'a vraiment pas de raison de se méfier des humains. Un homme va pourtant l'arraché à son foyer ; un autre va lui enseigner la dure loi du plus fort.
Devenu chien de traîneau, Buck découvre la violence, le goût du sang. Des rivalités déchirent la meute dans il fait maintenant partie. Alors que Buck s'éloigne de la civilisation, une voix venue de la forêt et veille dans sa mémoire l'appel de la nature, puissant, irrésistible...
 

Mon avis :

 
La première fois, c'est ma mère qui m'a lu ce livre (je me souviens encore remplir le questionnaire du dossier de cette édition avec elle), j'ai relu plus tard moi-même le livre et je garde ces deux lectures un magnifique souvenir. J'ai adoré l'histoire de ce chien redevenu sauvage. Bien qu'il ait quatre pattes, on s'attache rapidement à Buck. On a mal quand il a mal, on a peur quand il a peur, on est heureux quand il est. Le style de Jack London est très fluide et les pages se tournent toutes seules. Je trouve toutes les illustrations de ce livre splendide. Que cela soit celle à l'intérieur même du livre ou celle de la première et la quatrième de couverture.
Je me rappelle aussi mettre attachée à certains personnages « humains » de l'histoire et d'avoir été très triste lorsque Buck a dû les quitter.
 

Conclusion :

C'est un livre dont je vous recommande la lecture et plus particulièrement si vous aimez les chiens et/ou les loups.
 

 
 
 
 
 
 

 
 
 

mardi 8 avril 2014

Croc-blanc

Titre: Croc-blanc
Auteur: Jack London
Traducteurs: Paul Gryer et Louis Positif
Pages: 190
 
 

 Résumé :


Dans cette histoire, nous suivons l'épopée d'un loup auquel il va arriver toutes sortes d'aventures.
 

Mon avis :


Croc-blanc est le deuxième livre que j'avais lu de Jack London, le premier était « l'appel de la forêt ». J'ai bien aimé Croc-blanc bien que j'ai eu du mal à comprendre la première partie. Ce loup est très fidèle à son maître. À l'époque, j'ai moins aimé que « l'appel de la forêt » qui est le contraire de Croc-blanc. Croc-blanc est un loup qui est adopter par les hommes, alors que dans « l'appel de la forêt » c'est un chien qui est presque forcé de retourner parmi les loups.
  J'aime bien le style de Jack London bien qu'il ait quand même beaucoup de descriptions (les loups ne parlent pas).
  Je ne saurais pas dire avec exactitude qu'est l'édition que j'ai ni comment je l'ai eu. Certainement un héritage familial. Il y avait une deuxième de couverture qui était tellement déchirée que je l'ai jeté, du coup j'ai perdu le résumé de la quatrième de couverture. Peu importe ce qu'est l'édition, les illustrations sont juste magnifiques ! J'ai réussi à retrouver l'illustrateur qui est « Henri Dimpre ».
 

Conclusion :


C'est un livre que je recommande à tout le monde. Un classique qui est selon moi vaut d'être lu. Celui ou celle qui n'a pas entendu parler de  « Croc-blanc » au moins une fois dans sa vie avant cette chronique, lève la main. Entre le film « croc blanc » de Disney et le dessin animé « la légende de croc blanc » (qui ne suit point le roman) ainsi que les autres adaptations. Tout cela est inspiré de ce roman écrit par Jack London. Une histoire très plaisante que je ne regrette pas d'avoir lu, même si cela remonte à plusieurs années.
 
Générique de "La légende de Croc-blanc" ici 

dimanche 6 avril 2014

Lassie, chien fidèle

 Titre: Lassie, chien fidèle
Auteur: Éric Knight
Éditeur: Club France Loisirs
Pages: 344

Quatrième de couverture:


Lassie est la plus belle chienne du pays. Chaque jour, elle va chercher le petit Joe à l'école. Mais comprendrait-elle que son maître a dû la vendre et qu'elle ne peut plus voir son ami ? Rien ni personne n'arrêteront cependant Lassie dans sa recherche d'un bonheur perdu...

Mon avis :

Cela fait quelques années déjà que j'ai lu ce livre, mais j'en garde un excellent souvenir. Il faut dire que j'ai lu ce livre après avoir vu le film (je sais, il y en a eu plusieurs versions). Tout comme le film, j'ai adoré le livre. Je ne sais pas si l'histoire de Lassie est vraisemblable, mais c'est un beau récit. Lassie est courageuse, fidèle. Est-il utile de dire que j'aurais adoré avoir un chien comme ça et pour rien au monde je m'en serais séparée ? Parmi mes passages préférés, reste celui avec le vieux monsieur dans la roulotte qui fait des tours avec sa petite chienne. De plus, la version que je possède 1994 est cartonnés et le dos et en tissu c'est ce qui fait que j'adore encore plus ce livre, c'est la beauté de l'édition. Bien que cela revienne à la mode, il est encore rare de trouver des romans avec ce genre de couverture. L'illustration réalisée par Francis Pessin et en plus splendide.
  Éric Knight a inventé une histoire qui a sûrement, comme moi, fait rêver beaucoup d'enfants et je suis sûre qu'il continuera à en faire rêver. Aujourd'hui, l'histoire de Lassie est devenue un classique. Le jour où j'aurai des enfants, je leur lirai très certainement cette histoire.

Conclusion :

Bien que cela soit un livre jeunesse, je suis persuadée qu'on peut en apprécier toute la beauté et la bonté même adulte. C'est donc un livre que je vous recommande. Il a alimenté pas mal de rêves en moi !
 

 

samedi 5 avril 2014

Antartida

Lecture 2014

Titre: Antartida
Auteur: Francisco Coloane
Éditions: Points
Pages: 92
Genre: nouvelle
Offert par: ma tante

Quatrième de couverture:


Deux enfants du grand Sud, Manuel et Alejandro, mettent le cap sur les terres australes pour aller trafiquer par-delà les eaux redoutables du cap Horn. Aux côtés d'un sergent en rupture de ban et d'un Indien Yaghan qui connaît le Sud comme son âme, le "chef blanc" et son jeune frère vont découvrir les trésors marins, terrestres et humains d'un pays aussi tourmenté que lumineux.
 

Mon avis :

Il est difficile de vous parler de «Antartida » sans spolier l'histoire, car il s'agit là de nouvelles qui est assez courte. Antartida est un bateau sur lequel navigue Manuel, son frère Alejandro ainsi que Félix le Yaghan et un certain Ulloa par-delà les eaux du cap Horn. Nous suivons donc ses quatre hommes à travers leur aventure jusqu'à leur destination l'Antarcide. C'est une histoire qui comporte quand même pas mal de description. Heureusement, les chapitres sont assez courts et dans chaque chapitre se passe une mini aventure qui lui est propre ou presque.
Dans l'ensemble c'est assez vite lu et j'ai trouvé que cela renfermait une certaine poésie de la part de l'auteur. Ce n'est pas un coup de cœur, mais je garderai de l'histoire une lecture fort agréable avec une fin qui bien qu'elle m'a laissé un goût amer, m'a bien plus. J'ai vraiment eu l'impression de voyager à bord de l'Antartida, de sentir le souffle du vent, les remous du bateau, et le froid ainsi que la peur.
 
Conclusion :
J'avais tenté de le lire il y a quelques années lorsque ma tante ne l'avait offert. Mais à peine trois ou quatre pages lues, j'avais abandonné la lecture. Ayant retrouvé ce livre entre mes deux « misérables », je me suis dit que c'était ridicule de laisser plus longtemps ce livre à l'abandon, il ne fait quand même que 91 pages et demi. Je ne regrette pas de mettre forcer à lire ce livre. Je pense que si je n'avais pas aimé à l'époque, c'est sans doute parce que je m'attendais à une tout autre histoire. Il y a également les mots qui sont difficiles à prononcer (en tout cas pour moi).
C'est donc une nouvelle que je recommande à partir de 17 ans. Une lecture idéale pour faire une pause entre deux plus prenantes. 


Loup, y es-tu?

Lecture 2014

Titre: Loup, y es-tu ?
Auteure: Janine Boissard
Éditions: Pocket
Pages: 373
Acheté à: Coop, Vallorbe
 

 

Quatrième de couverture :


Un petit garçon de quatre ans, les cheveux en bataille, sale comme un peigne, roulée en boule sur le paillasson : voilà ce que découvre Manon sur son palier. Avec pour seul indice un dramatique « sauvez-le ! » Qui est cet enfant ? Est-il vraiment en danger ? Avant même d'avoir décidé de mener l'enquête, la jeune femme le sent au fond d'elle : cette aventure qui va bouleverser sa vie est une véritable chasse au trésor...
 

Extrait :

« Le buisson brun avait été élagué, juste le nécessaire pour que les yeux émeraude ne soient plus cachés. On fait ça pour certains chiots.
Je lui ai ouvert les bras. Il y a couru.
J'ai choisi de le choisir. ça se dit ?
Nous avons partagé la brioche. »
p. 99
 
 

Mon avis :


Que dire de ce livre ? Je l'ai tellement aimé d'un bout à l'autre que je ne sais même pas par où commencer ! Il y a beaucoup de personnages dans ce livre et j'ai longuement hésité à vous en faire la liste. Pour finir, j'ai décidé de ne pas faire pour ne pas vous d'enlever le plaisir de les découvrir au fil des pages du livre.

Il y a plusieurs choses que j'ai appréciées. La première est le style de l'auteur. Son écriture est très fluide, les pages se tournent facilement. Janine Boissard à séparer le récit en trois parties. Dans la première partie, on suit Manon à la première personne du singulier. Dans la deuxième partie, nous suivons un dénommé Juan qui est un ami de deux connaissances de Manon. Le récit est à troisième personne du singulier. Dans la troisième partie, on retrouve Manon à la première personne du singulier ainsi que Juan à la troisième personne du singulier. Cela aurait pu être dérangeant, mais l'auteur a su amener ce changement de narrateur en douceur. Personnellement, j'ai trouvé ça géant.

La deuxième chose que j'ai aimée, ce sont les personnages, ils sont drôles, touchant, et on s'attache très vite à eux. Manon et Juan ont un très grand sens de l'humour. Manon m'a bien fait rire en donnant des surnoms à l'enfant qu'elle retrouve devant chez elle. Ex. Chaton, Minou etc. ça m'a rappelé des souvenirs. Souvent, lorsqu'on s'occupe d'enfants des surnoms nous viennent en tête, on ne le dit pas forcément, mais ils sont quand même là. Et j'ai trouvé que du coup, suivre les pensées de Manon donne au récit un côté plus réaliste.

La troisième chose que j'ai aimée, c'est que plus on avance dans l'histoire, plus l'auteur arrive à nous surprendre. À plusieurs reprises je me suis dite : « ça y est, on arrive à la fin », mais à chaque fois je m'en trempais et l'histoire redémarrait encore plus palpitante qu'avant.
La dernière chose que j'ai aimée, c'est la fin. Mais je ne vais pas vous dire pourquoi au risque de vous spolier l'histoire.

D'habitude, je n'aime pas les récits à la première personne du singulier. Mais là, ça ne m'a presque pas dérangé, juste les trois premières pages, le temps de s'habituer à la façon de penser de Manon.

 

Conclusion :


Un livre coup de cœur dont je vous conseille vivement la lecture. Cependant, je pense qu'il faut s'être occupé d'enfants pour apprécier pleinement la lecture de ce livre, car l'enfant est le fil conducteur de toute l'histoire.

Loup, y es-tu ? N'est pas une lecture que je regrette d'avoir fait. J'aurais même regretté d'être passée à côté. Bien que la construction du récit ne soit pas standard (il est rare de voir des livres avec deux narrateurs différents, l'un en « je » l'autre en « il »). Je la trouve très réussite et elle vaut le détour.



P. S. Un dernier point positif, une bonne partie de l'histoire se passe à Paris et l'autre à Palerme (Italie).