Lecture 2014
Titre: Quelque part en Amérique
Auteur: Alain Beaulieu
Éditions: Druide
Collection: Écarts
Pages: 215
Reçu en cadeau des éditions Druide pour l'achat de la mise à jour du logiciel Antidote.
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Quatrième de couverture:
L'histoire
touchante d'une femme et de son enfant, trompés et sauvés par ce que
l'Amérique moderne a à leur offrir : du plus violent au plus
réconfortant...
Parce qu'il leur a permis d'éviter les griffes d'un réseau de traite des femmes, Nick Delwigan se sent responsable de Lonie et de son jeune fils, Ludo, tous deux venus du Bélize avec l'espoir d'une vie meilleure. Nick, homme juste et bon, demande à sa sœur Maureen de les héberger pour un temps. Or, le destin leur réserve une épreuve accablante qui nous fera découvrir une Amérique porteuse de tous ses paradoxes. Comment la vie pourra-t-elle suivre son cours si celui-ci coule dans le lit d'une rivière de mensonges ?
Parce qu'il leur a permis d'éviter les griffes d'un réseau de traite des femmes, Nick Delwigan se sent responsable de Lonie et de son jeune fils, Ludo, tous deux venus du Bélize avec l'espoir d'une vie meilleure. Nick, homme juste et bon, demande à sa sœur Maureen de les héberger pour un temps. Or, le destin leur réserve une épreuve accablante qui nous fera découvrir une Amérique porteuse de tous ses paradoxes. Comment la vie pourra-t-elle suivre son cours si celui-ci coule dans le lit d'une rivière de mensonges ?
Mon avis :
Ce livre ne pourrait ce résumé qu’en un mot : splendide.
Je viens de finir « quelque part en Amérique » que j’ai dévorée et j’en
reste estomaqué par le coup de maître selon moi qu’a réussi à faire Alain
Beaulieu ! Pour résumer l’histoire, je dirais qu’elle se déroule en deux
parties. La première où Lonie et Ludo arrive en Amérique et font la
connaissance de Nick et Maureen. Au départ, on pourrait penser que tout le
livre parle de la traite des filles que font passer les passeurs et environ au
milieu du roman, tout change et c’est là que je dis: chapeau à l’auteur. J’avoue
que la façon dont il a traité la deuxième partie m’a un peu déçu, mais je pense
qu’il a fait ce choix pour ne pas devoir écrire un livre de plus de 500 pages.
J’avoue qu’il y a des millions de façon de traiter cette deuxième partie pour
un auteur et après réflexion, je pense que le choix fait par Alain Beaulieu n’est
pas le plus facile, même s’il est le plus court. Je ne vous dirais pas de quoi
parle cette deuxième partie, car je ne souhaite pas vous spoiler l’histoire,
mais sachez que l’on change à ce moment plusieurs fois de points de vue qui
sont tous à la première personne du singulier. Au début, je voulais mettre ce
roman en coup de cœur et c’était bien parti, mais je ne le ferai pas. Je reste
baba du coup non prévu amené par l’auteur, mais sa façon de traiter la chose ma
profondément déçu (même si la fin rattrape un peu le tire), car entre « la
première partie » et la fin du roman, Lonie a profondément changé et cela
est, je trouve, trop peu évoqué. Je regrette de ne pas avoir pu suivre tout
cela sur des pages et des pages.
Conclusion :
Un des rares romans qui m’aura fait passer du rire aux larmes
et de la colère à la déception et enfin, de la déception au sourire attendrie
pour finir par ne plus savoir si j’aime ce livre ou s’il a été une grosse déception.
Enfin, ce roman nous apprend une chose : l’habit ne fait pas le moine et
il faut se méfier des apparences. Je pense que s’il y a un personnage de roman
que je déteste à présent plus que Bellatrix Lestrange dans Harry Potter (et il
faut le faire), c’est Maureen !
À la réflexion, je dirais ceci : jusqu’à la 116e page :
Un grand coup de cœur et à partir de là, jusqu’au point de vue de Nick (153):
une grosse déception. Donc malgré que je trouve que l’auteur a eu un coup de
génie, il ne l’a pas exploitée de la façon qui m’aurait amené à considérer ce
livre comme l’un de mes préférés.
Je vous recommande ce livre, car j’ai passé un très bon
moment malgré tout et qu’à mon avis, c’est une grande leçon de vie que nous
apprend là l’auteur !
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