dimanche 21 mai 2017

Chronique: La mémoire n'en fait qu'à sa tête

Lecture 2017
Titre: La mémoire n'en fait qu'à sa tête
Auteur: Bernard Pivot
Éditions: Albin Michel
Pages: 226

Quatrième de couverture :

« On s'arrête tout à coup de lire. Sans pour autant lever les yeux. Ils restent sur le livre et remontent les lignes, reprenant une phrase, un paragraphe, une page. Ces mots, ces simples mots, ne nous évoquent-ils pas notre enfance, un livre, une querelle, des vacances, un voyage, la mort, des plaisirs soudain revenus sur nos lèvre ou courant sur la peau… Décidément la mémoire n'en fait qu'à sa tête. Imprévisible et capricieuse, elle aime bien déclencher sur moi des ricochets semblables à ceux obtenus par ces petites pierres plates que je faisais rebondir sur la surface étale des étangs et des rivières de mes jeunes années. C'est sans doute pourquoi elle interrompt aussi mes lectures pour des bagatelles, des sottises, des frivolités, des riens qui sont de nos vies des signes de ponctuation et d'adieu. »

Mon avis :

Voici une lecture qui a été agréable pour moi. Bernard Pivot nous fait par d’éléments de sa vie dans un ordre parfois pas si logique que ça à mes yeux de lectrice. J’ai trouvé que cette façon de faire allait bien avec le titre du livre. La mémoire, effectivement n’a pas de logique… parlez de petit poids et vous pouvez dérivez sur votre travail (anecdote personnelle). Souvent,  l’auteur commence ses chapitres par des citations et j’ai trouvé dommage que cela ne soit pas systématique.

L’autre jour, j’ai trouvé des trèfles à quatre et n’ayant que ce livre sous la main, je les ai glissé au hasard et voici quel est la citations rapporté par Pivot :


«  Vladimir Nabokov : Heureux le romancier qui parvient à conserver une lettre d’amour réelle, reçue dans sa jeunesse, à l’intérieur d’un ouvrage d’imagination, enfouie là-dedans comme une balle intacte dans la chair molle, et bien à l’abri, parmi des vies d’emprunt, autre rivage » La mémoire n’en fait qu’à sa tête, p.24


Je n’y ai pas glissé l’amour, mais la chance. Ce livre a non seulement été agréable, mais fort pratique.  


L'un des derniers livres que j'ai lu de cet auteur les tweets sont des chats m' avait déçue. Ce livre m’a réconcilié avec l’auteur. Même si j’admets qu’on ai loin du coup de cœur que j’avais eu pour 100 expressions à sauver et 100 mots à sauver. Il y a des parties où il parle du foot, du vin et des filles où je ne me suis pas tellement reconnue. Mais d’autres, comme quand il évoque sa rencontre avec un chat m’a plus parlé. Et ce que j’ai surtout apprécié sont les moments où il parle d’Apostrophe. Me donnant encore plus envie de me procurer les DVDs de l’émission. J’ai également souri les fois où il a évoqué La Grande librairie (émission littéraire sur France 5 ) que je regarde régulièrement. C’est comme si la boucle été bouclé. Même si ça serait vraiment triste que cela soit le dernier livre de l’auteur.

Conclusion :

Une lecture plaisante qui vous plonge dans la mémoire (ou la tête) de Bernard Pivot. Si vous aimez l’auteur ou les émissions qu’il a animé, je vous le conseil.

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