jeudi 11 mai 2017

Chronique: Belle-ami

Lecture 2017, lecture de cours

Titre: Bel-ami
Auteur: Guy de Maupassant
Éditions: Gallimard
Collection: folio classique
Pages: 415

 

Quatrième de couverture :

Georges Duroy, dit Bel-Ami, est un jeune homme au physique avantageux. Le hasard d'une rencontre le met sur la voie de l'ascension sociale. Malgré sa vulgarité et son ignorance, cet arriviste parvient au sommet par l'intermédiaire de ses maîtresses et du journalisme. Cinq héroïnes vont tour à tour l'initier aux mystères du métier, aux secrets de la mondanité et lui assurer la réussite qu'il espère. Dans cette société parisienne en pleine expansion capitaliste et coloniale, que Maupassant dénonce avec force parce qu'il la connaît bien, les femmes éduquent, conseillent, œuvrent dans l'ombre. La presse, la politique, la finance s'entremêlent. Mais derrière les combines politiques et financières, l'érotisme intéressé, la mort est là qui veille, et avec elle, l'angoisse que chacun porte au fond de lui-même.

 


Mon avis :

Ai-je aimé ce livre ou ne l’ai-je pas aimé ? Voilà la question que je me pose particulièrement pour des livres lus pour les cours et dont un délai de fin est exigé. Bel-ami fait parti de ces livres où je n’arrive pas à me prononcer. Le début de la lecture pendant les vacances de pâques a été pénible. Un livre de plus de 400 pages à lire en 3 semaines était quelque chose d’impossible à mes yeux. Au final, j’aurai réussi (sachant que j’ai lu au milieu des vacances Harry Potter à l’école de la philosophie entre temps). Avec une semaine de retard sur le délai fixé par ma professeur.  Je ne sais pas vous, mais personnellement, un livre qui n’est pas un coup de cœur se lit pour le plaisir pour moi à coup de 10 pages par jours avec des pauses. Là, le délai m’obligeait à 20… 30 pages par moment (et je l’ai lu avec un livre audio pour aller plus vite). Pour cette raison, je n’ai pas pris plaisir à lire Bel-ami.
Cependant, si on met cela de côté, Bel-ami a fini par devenir prenant. Une fois le personnage de George Duroy posé ainsi que le monde, on finit par se laisser emporter par ce personnage si attachant, mais si haïssable à la fois. Le Duroy qui veut percer dans le journalisme et avoir de l’argent n’est pas désagréable pour moi. Mais le côté Dom Juan qu’il a m’a exaspéré. Il collectionne les conquêtes comme si les femmes étaient des sortes d’objets. À l’image du personnage de Molière, quand il se lasse d’une femme, il l’a jette. De plus, il ne pardonne pas l’adultère alors qu’à un moment, il couche avec trois femmes à la fois. Il arrive même à aller jusqu’à en frapper une alors qu’elle l’accuse de lui mentir. Pour ces raisons, j’ai détesté George Duroy.

Ce qui amène également mon sentiment mitigé sur ce livre… pour ma part, le personnage principal joue un grand rôle dans le fait qu’un livre soit plaisant . Hors, George Duroy m’est à la fin sympathique et à la fois antipathique. Pour cela, je classerai donc Bel-ami dans les romans ni bon, ni mauvais que j’ai pu lire.

Concernant l’univers et ses thèmes, j’ai bien apprécié la façon dont Maupassant traite du rapport avec la mort. À la fois l’acceptation, posée, avec tout de même un peu de peur, par le personnage  Norbert de Varenne. J’ai trouvé que ça reflétait assez bien les discours que j’ai pu entendre de la bouche de quelques personnes à partir de 50 ans. Et la peur viscérale dont le personnage de Forestier qui reflète un peu mon sentiment. Qu’est-ce que la mort ? Que va-t-il advenir après ? Aussi, je pense que suivant la sagesse que confère l’âge et l’expérience, on s’y retrouve dans l’un ou l’autre. 

Conclusion :

Mon sentiment sur ce livre, vous l’aurez compris est mitigé, aussi, je dirais que si vous avez les longues descriptions en horreur, ne le lisez pas. À l’image des livres de son époque, bel-ami n’est pas avare en matière de description. Si cela ne vous effraie pas, pourquoi pas ? Si le roman reflète la société de l’époque de Maupassant, cela peut être fort instructif. En tout cas, j’espère qu’on aura le temps de l’analyser avant l’examen, car je sens qu’à ce titre, ça sera plus intéressant que Bonjour tristesse, par exemple.

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