Lecture 2016
Titre: Hate List
Auteure: Jennifer Brown
Traductrice: Céline Alexandre
Éditions: Albin Michel
Collection wiz
Pages: 389
Quatrième de
couvertures :
« C’est moi qui ai eu l’idée de la liste. Je n’ai jamais
voulu que quelqu’un meure. Est-ce qu’un jour on me pardonnera ? »
C’est ce que pense Valérie, effondrée après un drame inexplicable survenu au lycée. Son petit ami, Nick, a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu’ils ont écrite pour s’amuser et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants dans l’établissement. Maintenant, ils sont blessés ou morts. Et Nick s’est suicidé, emportant son secret pour toujours. Mais Valérie elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses. Jusqu’au matin où elle se lève et quitte sa chambre pour retourner au lycée...
C’est ce que pense Valérie, effondrée après un drame inexplicable survenu au lycée. Son petit ami, Nick, a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu’ils ont écrite pour s’amuser et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants dans l’établissement. Maintenant, ils sont blessés ou morts. Et Nick s’est suicidé, emportant son secret pour toujours. Mais Valérie elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses. Jusqu’au matin où elle se lève et quitte sa chambre pour retourner au lycée...
La couverture :
J’aime
bien la couverture qui colle assez bien avec le thème sur roman tout en gardant
la part de mystère de celui-ci. Cependant, je crois comprendre qu’il s’agit de Nick et Valérie,
hors, je ne les imagine pas comme cela. D’un
côté, n’est-ce pas
la magie des fictions : laisser les lecteurs libres de leur imagination ?
Mon avis :
Je referme à peine Hate list et je ressens encore cette
sensation du devoir accompli, du soulagement d’avoir
réussi à arriver au bout du roman (en un temps record) et en même temps cette
pointe de tristesse quand on se dit : « C’est
fini, je quitte les personnages pour de bon cette fois ». Hate List fait partie
de ces romans que j’aurais
aimé plus long une fois arriver à la fin. Au début, pourtant, j’ai mis un petit temps à accrocher,
étant déçu que Jennifer Brown ait fait le choix de démarrer l’histoire après la tuerie.
Je pense que si je n’avais
pas entendu autant de bien de ce livre, je
l’aurai refermé aussi sec. Heureusement, cette déception du début est vite
passée et je me suis laissée prendre au jeu. J’ai apprécié la façon dont la
trame était faite. On commence une semaine ou deux semaines après la tuerie
pour faire des bons dans le passé pour en apprendre plus sur Valérie et Nick. J’ai
appris à les apprécier et je me suis attachée à eux. Petit à petit, on comprend
pourquoi Nick en est arrivé là où il en est arrivé. Enfin, on arrive à la
tuerie et on finit par rejoindre le temps du début du récit. Je trouve que cela
a été très bien mené par l’auteure et je comprends mieux son choix de narration
à présent. Au milieu, j’ai été très déçu à nouveau quand j’ai découvert le
personnage du docteur Dentley. Je me suis dit : « Ah ! Non, elle ne m’a pas
fait ça ». Je me sentais trahie par l’auteure, elle ne pouvait quand même pas
avoir créé un psy aussi cliché comme se le figure la plupart des gens qui ne
sont jamais allés chez un psy (englobe : psychiatre, psychothérapeute et
psychologue). Un psy froid, qui n’écoute pas, bourre de médicament et ne
faisant preuve d’aucune compassion. Puis, j’ai été rassuré au moment de faire
la connaissance du docteur Hieler qui lui est un vrai psy, bien plus réaliste.
Tous les
personnages m’ont beaucoup touché, surtout Nick et Valérie. Nous partageons un
point commun qui nous rapproche. Je ne vous en dirai pas plus, car j’en ai déjà
trop dit.
Conclusion :
Hate
list a été pour moi un coup de cœur, mais ça a été également un livre dur à
lire, car il m’a rappelé de très mauvais souvenirs. Il m’a aussi aidé à faire
le point du temps qui a passé, mais la peur de replonger n’est jamais loin,
surtout quand je me rends en cours (d’ailleurs, au moment où je publierai cette
chronique, je devrais avoir mes résultats d’examen). Replonger dans la
tourmente d’autrefois que tout recommence en dix fois pire qu’avant. C’est un
livre que je vous recommande. Le style de l’auteur est fluide et on se laisse
vite emporter. Ce livre vous fait réfléchir à certains propos et vous fait voir
que les choses ne sont jamais simples. Je pense toute foi qu’on peut éviter de
réunir les facteurs qui ont conduit au drame de Hate list. Pour savoir
lesquels, je vous laisse lire ce roman !
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