Lecture 2015
Titre: Des bibliothèques pleines de fantômes.
Auteur: Jacques Bonnet
Éditions: Arléa
Genre: essais
Pages: 177
Acheté à: Payot, Lausanne
Quatrième de couverture:
Avez-vous
peur de mourir dans votre sommeil, enseveli sous l'écroulement de votre
bibliothèque ? L'accumulation de livres ne met-elle pas en danger
l'existence même de votre famille ? Classez-vous les volumes par thème,
langue, auteur, date de parution, format ou selon un autre critère de
vous seul connu ? Peut-on faire chabiter sur une étagère deux auteurs
irrémédiablement brouillés dans la vie ? Autant de graves questions se
posant à cette espèce en voie de disparition : les lecteurs !
Jacques
Bonnet rend un hommage joyeux à la littérature par l'intermédiaire de
ces fantômes bien vivans qui une fois rencontrés, ne nous quittent plus.
Avant propos de James Salter
La couverture:
Personnellement, j'adore la couverture. Non seulement elle est belle, mais aussi très record avec le thème de ce livre: les bibliothèques.Mon avis:
Le
titre pourrait induire en erreur. En effet, plusieurs personnes à qui
j'ai montré ce dernier alors que je lisais en classe ont pensé qu'il
s'agissait d'un roman. Ce n'est pas je trouve, pour ma part, une si
mauvaise idée que ça; ce titre ferait un bon roman fantastique. Loin de
cela, ce livre est un essai où l'auteur, Jacques Bonnet, évoque sa
bibliothèque avec son expérience de lecteur, il évoque aussi des
bibliothèques publiques ou celles d'autres auteurs, les façons dont on
peut classer les livres qui sont plus nombreuses que l'on peut penser.
Pour
Jacques Bonnet, il existe deux catégories de personnes, les
«bibliophiles» et les «bibliomanes». Les premiers, d'après ce que j'ai
cru comprendre, recherchent le livre rare pour en faire collection, ne
s'intéressant pas vraiment à son contenu. Les seconds, entament bien
malgré eux une collection dans le sens où eux lisent tellement de livres
qu'ils finissent pas les accumulés.
Cependant,
cela ne semble s'appliquer qu'aux livres papier. Visiblement, on n'est
pas bibliomanes si on se contente des livres électroniques. On en reste
pas moins lecteur pour autant. D'ailleurs, bien que Jacques Bonnet
écrive qu'il a écrit ce livre à cause de la montée d'internet, il ne
parle que très peu des livres électroniques. Je pense d'ailleurs que
vous l'aviez deviné, on est pas non plus bibliomane ou bibliophile si on
emprunte nos livres.
Bien
qu'à certains moments j'ai trouvé ma lecture quelque peu laborieuse
(surtout lorsque l'auteur se contente de lister des livres dont je
n'avais jamais entendu parler), je n'ai pas moins apprécié cette lecture
et j'ai bien ri sur la fin et eu un coup au cœur lorsque j'ai compris
le titre de ce livre. Là-dessus, je dois avouer que l'auteur m'a surpris
et en bien !
J'ai
aussi été triste lorsque l'auteur parlait des bibliothèques
personnelles qui disparaissaient à la mort de leur créateur. J'ai pensé
aux nombreux livres jetés par mes tantes et mes cousins à la mort de mon
grand-père. Je sais que ma mère et mes frères ont tout fait pour en
sauver, ils n'ont pas pu le faire pour tous. Moi, je n'avais pas eu le
droit d'y aller (ou plutôt, j'aurais été dans leurs pattes pour rien).
Conclusion:
Pour
moi, la lecture «des bibliothèques pleines de fantômes» a été une
lecture agréable et je regrette ni d'avoir acheté ce livre ni de l'avoir
lu et si comme moi vous nourrissez un amour quelconque pour les livres
ou/et les bibliothèques, je ne peux que vous le recommander.
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