dimanche 27 novembre 2016

Chronique: Le Bonheur au boulot, je me marre !!!

Lecture 2016

Titre: Le Bonheur au boulot
Sous-titre: Je me marre !!!
Auteur: Gabs
Éditions: Éyroilles
Genre: Humour
Pages: 363

 
La couverture :

Je l’aime assez. Elle est simple tout en nous mettant l’eau à la bouche.

Mon avis :

J’ai acheté ce livre pour l’anniversaire de mon frère, mais je n’ai pas pu m’empêcher de le lire dans le train (comme il n’est faire que de blague, s’était vite fait). Bien que Gabs ne me fasse pas autant rire que Mix et remix, j’ai bien apprécié les blagues et certaines m’ont bien fait rire. Mes préférées sont sur le changement, car c’est ce qui me touche beaucoup en ce moment par rapport à mon école.
Un livre simple, drôle, rapide à lire et détendant, que demander de plus ?

Conclusion :

J’ai bien aimé la lecture de ce livre et si comme moi vous avez besoin de décompresser, je vous le conseil vivement !

 

lundi 17 octobre 2016

Chronique: Harry Potter et l'enfant maudit

Lecture 2016
Titre: Harry Potter et l'enfant maudit
  Auteurs: J.K. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne
Traducteur: Jean-François Ménard
Éditions: Gallimard
Collection: Jeunesse  
Genre: Pièce de théâtre
Fait partie de la saga Harry Potter
Pages: 341


Introduction :

J’ai fini Harry Potter et l’enfant maudit dimanche matin, soit deux jours après sa sortie en français, mais je ne savais pas comment faire cette chronique. Je n’arrivais pas à trouver mes mots et j’ai toujours de la peine. Néanmoins, aujourd’hui, j’ai décidé de me lancer en espérant ne pas trop vous spoiler. 

La couverture :  
                     
Même si elle va un peu décolorer dans ma collection des hp, elle n’est pas vilaine et ce que j’apprécie particulièrement est qu’elle soit la même qu’en V.O.  Cela n’est pas le cas pour les autres livres et je trouve ça dommage. 

Mon avis :

Ce qui m’a le plus fâchée dans cette pièce de théâtre ce sont les erreurs scénaristiques du récit. Je veux bien que pour des raisons de support Teddy Lupin n’apparaisse pas, mais faire comme s’il n’a jamais existé me révolte. Dans le sixième et le septième tome de la saga, les personnages de Remus et Tonks sont mis en valeur (du moins, il y a toute une histoire qui se joue entre eux en parallèle) et ils finissent par avoir un bébé et donnent leur vie pour qu’il ait un monde meilleur. Dans Harry Potter et l’enfant maudit, Teddy n’est jamais évoqué, alors qu’ils l’auraient pu le faire dès le début de la pièce sans même qu’on ait à l'apercevoir En effet, à la fin des reliques de la mort, on voit ce que sont devenus Harry et ses amis 19 ans après la bataille de Poudlard. À un moment, l’un des fils de Harry, James Sirius Potter court vers eux et dit, « Teddy est là-bas […]. Je viens de le voir ! Et vous savez ce qu’il faisait ? Il embrassait Victoire ! » Comme le début de la pièce reprend cette scène, il était facile d’y glisser une petite allusion sans engager deux acteurs supplémentaires. De plus, une erreur se glisse dans cette scène : les répliques sont mélangées. (lisez la fin des reliques de la mort et ensuite l’enfant maudit, c’est flagrant).
Ceci n’est qu’un détail, mais quitte à reprendre les choses, au moins faire attention. Certaines répliques sont rajoutées et cela ne me dérange pas… Montrer que Ron adore plaisanter, pourquoi pas, mais faire dire à Hermione ce que Ginny doit dire…
Mais ça, ce n’est pas le pire… une erreur, ça passe et comme cette scène apporte quelque chose au récit… mais une autre scène, qui n’apporte rien au récit, fait l’impasse complète sur Sirius (qui au moins est évoqué dans la pièce). Vous le savez, Sirius prête sa moto à Hagrid pour qu’il amène Harry chez son oncle et sa tante. C’est dit dès le premier tome de la saga. Et bien là, il n’y a que Hagrid…
Ça me met en colère parce que Sirius Black est mon personnage préféré. Déjà que J.K. Rowling l’a condamné à des années de souffrance et à la mort, zapper ainsi ce qu’il a fait pour son filleul, ça me met les nerfs à vif.
Il est vrai que J.K. Rowling n’as pas écrit la pièce, mais elle l’a supervisé, pour moi, le minimum dans ce cas est d’empêcher ça. Ou alors, c’était une leçon pour nous dire : voilà ce qui pourrait se produire dans quelques années ? Quelle que soit son attention, je lui en veux de ça. Je sais vu que j’écris que les erreurs existent et Rowling en a déjà commis (les tireurs de baguettes d’élite qui se transforment en aurors sans explications), mais là, c’est un peu gros… Il suffisait de revoir le premier film pour se souvenir de cela. Désolé, je crois que je suis trop attachée à ce personnage. J’imagine que ceux qui le détestent ont dû sauter de joie…

Quoi qu’il en soit, je n’ai pas tout détesté, il y a même des éléments très bien. Le fait que Drago et Severus tiennent une place importante dans le récit est très appréciable (même si je n’aimais pas Drago dans les récits de Rowling, ce sont les fanfictions qui me l’ont fait aimer). De plus, l’intrigue en elle-même est vraiment super. On est tenu en haleine d’un bout à l’autre et même si certains éléments ne tiennent pas la route, ce n’est pas si gênant et on pourrait y trouver une explication même si elle est tirée par les cheveux. Les personnages D’Albus et Scorpuis sont super bien fait et j’ai adoré la relation entre Harry et Albus, ça leur donne du relief à tous les deux très intéressant et c’est dommage que la forme du récit (pièce de théâtre) ne permette pas de se pencher plus longtemps sur la personnalité d’Albus. 

Conclusion :  

Sur livraddict, la pièce de théâtre est classée comme hors série et je conseille de la voir comme ça. Jusqu’à la fin j’espérais qu’au moins Teddy soit là et qu’on retrouve un petit moment Sirius, mais ça a été à tors vu que du coup j’ai été extrêmement déçu. Je pense que si je l’avais lu comme je lis une fanfiction, ça aurait mieux passé.
Voilà ma conclusion une bonne fanfiction avec hélasse des erreurs scénaristiques. À lire si le cœur vous en dit, mais ne pas la voir comme du J.K. Rowling pur et dur… Pour que ça soit un coup de cœur ça ne tient tellement pas à grand-chose… juste faire dire les bonnes paroles et mettre Sirius là où il doit être… C’est tellement dommage !
P.S. En fait, je n’ai pas encore compris qui est l’enfant maudit dans cette histoire…

 

samedi 1 octobre 2016

Chronique: Mort sur le Nil

Lecture 2016 + lecture de cours
Titre: Mort sur le Nil
Auteure: Agatha Christie
Traducteurs: Élise Champon et Robert Norbret
Éditions: Le livre de Poche
Pages: 288


Quatrième de couverture :

 Ce n’est pas très joli de voler le fiancé de sa meilleure amie. Et même si l’amie en question semble se résigner, la ravissante et riche Linette Ridgeway a bien des raisons d’être inquiète… Surtout quand le hasard les rassemble pour une croisière sur le Nil, avec de troublants personnages, dans une atmosphère lourde de sensualité et de cupidité.
 

La couverture :

À part le fait que c’est un bateau, il n’y a guère de rapport avec le contenu de ce livre, mais elle me plaît assez. 

Introduction :

Normalement, j’aurai dû lire ce livre essentiellement en anglais. Mais voilà, la prof nous a donné une version abrégée de l’histoire. J’ai déjà assez de mal à comprendre l’histoire sans qu’on m’enlève des bouts. J’ai donc pris la liberté de le prendre en français et d’acheter en plus le CD audio pour lire plus vite. Je fais de mon mieux pour suivre en anglais. L’histoire est même plus simple à comprendre. Comme certains le savent, j’ai une histoire difficile avec Agatha Christie. À 16 ans, j’ai fait un stage dans une bibliothèque et l’on m’a demandé si j’avais lu Agatha Christie. J’ai répondu par la négative, mais que je savais qu’elle avait créé Hercule Poirot et Miss Marple et que je regardais Hercule Poirot à la télé sur TMC. Dans mon rapport, elle a mis que je manquais de culture générale. Simplement parce que je n’avais pas vu Agatha Christie et que je faisais des fautes d’orthographe. Il m’est donc difficile d’aimer Agatha Christie. J’ai un trop goût amer à la bouche. En plus, à l’époque je lisais déjà Daniel Pennac ! Bref, assez déblatéré, place à mon avis :

Mon avis :

La lecture de ce livre n’a pas été entièrement pénible. J’y ai même pris du plaisir. Mon seul regret est d’avoir été pressée par le temps (j’ai le test sur la version originale jeudi prochain). L’intrigue est bien ficelée et le suspens est jusqu’au bout. Je suis contente d’avoir réussi à percer une partie de la vérité avant Hercule Poirot et le Colonel Race. Le point négatif a été pour moi le nombre de personnages. J’ai eu de la peine à comprendre qui était qui tellement il y en a. De plus, certaines descriptions de personnages m’ont énervé. Visiblement, Agatha Christie n’aimait pas les communistes et leur préférait des gens riches qui ne partagent aucun pécule. Je lui reconnais cependant que le droit des femmes ne lui était pas indifférents et les femmes présentent dans ce roman ont du caractère et de la perspicacité. Il y a même un dialogue entre Cornelia Robson et Fleetwood qui est assez drôle sur le sujet. Le style d’Agatha Christie est tout de même assez entrainant et la traduction d’Elise Champon et de Robert Nobret est fidèle au texte original. Il y a un autre point dans les descriptions qui m’ont dérangé, mais il faudrait que je lise d’autres livres pour être sûr si cela est juste des clichés ou si ça va plus loin.  

Conclusion :

Un livre que je ne regrette pas d’avoir été forcé à lire. Peut-être que finalement, je lirais d’autres romans de cette auteure. Rien que pour éclaircir le point qui me chiffonne. Avec une lecture audio, ce n’est pas si pénible. Il faut juste que j’arrive à faire la paix avec mon mauvais souvenir… En tout cas, si vous aimez Agatha Christie et les histoires de détectives, je vous recommande mort sur le Nil.   

dimanche 25 septembre 2016

Chronique: Bonjour tristesse

Lecture 2016
 
Titre: Bonjour tristesse
Auteure: Françoise Sagan
Éditions: Pocket 
Pages: 154
 
 

Quatrième de couverture :

La villa est magnifique, l’été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l’amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s’amusent, ils n’ont besoin de personne, ils sont heureux.
La visite d’une femme de cœur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.
C’était l’été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d’un « charmant petit monstre » qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l’image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.

Mon avis :

Bonjour tristesse est un livre que j’ai dû lire pour les cours. Je n’ai donc pas pu le lire à la vitesse qui me plaisait et j’avoue que ce n’est pas le livre que j’aurais choisi pour me détendre. Cependant, il n’a pas été autant « prise de tête » que les livres que j’ai lus l’année dernière, même si certains points ne sont pas faciles à analyser correctement, j’ai l’impression d’être souvent à côté quand on en parle en cours.
L’héroïne de l’histoire, Cécile m’est très antipathique. Elle rejette tout ce qui est en rapport à la culture générale, sort beaucoup sans avoir de limites. La relation qu’elle a avec son père tient plus du registre de l’amitié que celle d’un père avec sa fille. De plus, quand enfin son père trouve une femme qui apporte de la stabilité dans sa vie, elle fait tout pour l’éjecter de leur vie sans saisir la chance qu’elle peut lui apporter.
Cécile est tout ce que je déteste d’un côté et ce que j’envie d’un autre. C’est difficile à expliquer, car ça réveille des souvenirs désagréables pour moi qui sont assez personnels. Parfois, je me dis que si j’avais ressemblé à Cécile, les garçons auraient été plus cool avec moi et les récréations et les trajets en bus n’auraient pas été si pénibles.
Même si le style de Françoise Sagan est assez entraînant, ce livre a été dans un sens difficile à lire pour moi. Ça a un peu passé lorsque la prof nous a parlé du contexte de l’époque où la femme était encore considérée comme un objet par la société et qu’elles commençaient tout juste à faire entendre leur voix. Le SIDA n’était pas encore arrivé sur le marché des maladies, ce qui explique la légèreté de Cécile dans le domaine de la sexualité qui m’a surprise sur le coup.
Malgré le caractère de Cécile, j’avoue que l’histoire est assez entraînante et que si la biographie donnée par la prof ne m’avait pas spoilé la fin, j’aurai été surprise par cette dernière.

Conclusion :

Si vous aimez les histoires de cœur et les tourments de l’adolescence, c’est un livre que je vous recommande. Le seul regret que j’ai pour le moment avec ce livre (j’ai un test cette semaine dessus) est de n’avoir pas pu le lire à mon rythme. La prof nous a demandé un tel rythme de croisière que j’ai dû acheter le livre audio pour pouvoir le tenir (ce qui me permet de lire dans les transports en commun).

samedi 25 juin 2016

Chronique: Hate List

Lecture 2016
Titre: Hate List
Auteure: Jennifer Brown
Traductrice: Céline Alexandre
Éditions: Albin Michel
Collection wiz
Pages: 389
 
 
Quatrième de couvertures : 

« C’est moi qui ai eu l’idée de la liste. Je n’ai jamais voulu que quelqu’un meure. Est-ce qu’un jour on me pardonnera ? »
C’est ce que pense Valérie, effondrée après un drame inexplicable survenu au lycée. Son petit ami, Nick, a ouvert le feu dans la cafétéria, visant un à un tous les élèves de la liste. Cette fameuse liste qu’ils ont écrite pour s’amuser et où figurent ceux qui étaient odieux, lâches, méprisants dans l’établissement. Maintenant, ils sont blessés ou morts. Et Nick s’est suicidé, emportant son secret pour toujours. Mais Valérie elle, est toujours là, enfermée dans une bulle de questions sans réponses. Jusqu’au matin où elle se lève et quitte sa chambre pour retourner au lycée...


La couverture :

Jaime bien la couverture qui colle assez bien avec le thème sur roman tout en gardant la part de mystère de celui-ci. Cependant, je crois comprendre quil sagit de Nick et Valérie, hors, je ne les imagine pas comme cela. Dun côté, nest-ce pas la magie des fictions : laisser les lecteurs libres de leur imagination ? 


Mon avis :

Je referme à peine Hate list et je ressens encore cette sensation du devoir accompli, du soulagement davoir réussi à arriver au bout du roman (en un temps record) et en même temps cette pointe de tristesse quand on se dit : « Cest fini, je quitte les personnages pour de bon cette fois ». Hate List fait partie de ces romans que jaurais aimé plus long une fois arriver à la fin. Au début, pourtant, jai mis un petit temps à accrocher, étant déçu que Jennifer Brown ait fait le choix de démarrer lhistoire après la tuerie. Je pense que si je navais pas entendu autant de bien de ce livre, je l’aurai refermé aussi sec. Heureusement, cette déception du début est vite passée et je me suis laissée prendre au jeu. J’ai apprécié la façon dont la trame était faite. On commence une semaine ou deux semaines après la tuerie pour faire des bons dans le passé pour en apprendre plus sur Valérie et Nick. J’ai appris à les apprécier et je me suis attachée à eux. Petit à petit, on comprend pourquoi Nick en est arrivé là où il en est arrivé. Enfin, on arrive à la tuerie et on finit par rejoindre le temps du début du récit. Je trouve que cela a été très bien mené par l’auteure et je comprends mieux son choix de narration à présent. Au milieu, j’ai été très déçu à nouveau quand j’ai découvert le personnage du docteur Dentley. Je me suis dit : « Ah ! Non, elle ne m’a pas fait ça ». Je me sentais trahie par l’auteure, elle ne pouvait quand même pas avoir créé un psy aussi cliché comme se le figure la plupart des gens qui ne sont jamais allés chez un psy (englobe : psychiatre, psychothérapeute et psychologue). Un psy froid, qui n’écoute pas, bourre de médicament et ne faisant preuve d’aucune compassion. Puis, j’ai été rassuré au moment de faire la connaissance du docteur Hieler qui lui est un vrai psy, bien plus réaliste. 

Tous les personnages m’ont beaucoup touché, surtout Nick et Valérie. Nous partageons un point commun qui nous rapproche. Je ne vous en dirai pas plus, car j’en ai déjà trop dit. 



Conclusion :  

Hate list a été pour moi un coup de cœur, mais ça a été également un livre dur à lire, car il m’a rappelé de très mauvais souvenirs. Il m’a aussi aidé à faire le point du temps qui a passé, mais la peur de replonger n’est jamais loin, surtout quand je me rends en cours (d’ailleurs, au moment où je publierai cette chronique, je devrais avoir mes résultats d’examen). Replonger dans la tourmente d’autrefois que tout recommence en dix fois pire qu’avant. C’est un livre que je vous recommande. Le style de l’auteur est fluide et on se laisse vite emporter. Ce livre vous fait réfléchir à certains propos et vous fait voir que les choses ne sont jamais simples. Je pense toute foi qu’on peut éviter de réunir les facteurs qui ont conduit au drame de Hate list. Pour savoir lesquels, je vous laisse lire ce roman !