dimanche 25 septembre 2016

Chronique: Bonjour tristesse

Lecture 2016
 
Titre: Bonjour tristesse
Auteure: Françoise Sagan
Éditions: Pocket 
Pages: 154
 
 

Quatrième de couverture :

La villa est magnifique, l’été brûlant, la Méditerranée toute proche. Cécile a dix-sept ans. Elle ne connaît de l’amour que des baisers, des rendez-vous, des lassitudes. Pas pour longtemps. Son père, veuf, est un adepte joyeux des liaisons passagères et sans importance. Ils s’amusent, ils n’ont besoin de personne, ils sont heureux.
La visite d’une femme de cœur, intelligente et calme, vient troubler ce délicieux désordre. Comment écarter la menace ? Dans la pinède embrasée, un jeu cruel se prépare.
C’était l’été 1954. On entendait pour la première fois la voix sèche et rapide d’un « charmant petit monstre » qui allait faire scandale. La deuxième moitié du XXe siècle commençait. Elle serait à l’image de cette adolescente déchirée entre le remords et le culte du plaisir.

Mon avis :

Bonjour tristesse est un livre que j’ai dû lire pour les cours. Je n’ai donc pas pu le lire à la vitesse qui me plaisait et j’avoue que ce n’est pas le livre que j’aurais choisi pour me détendre. Cependant, il n’a pas été autant « prise de tête » que les livres que j’ai lus l’année dernière, même si certains points ne sont pas faciles à analyser correctement, j’ai l’impression d’être souvent à côté quand on en parle en cours.
L’héroïne de l’histoire, Cécile m’est très antipathique. Elle rejette tout ce qui est en rapport à la culture générale, sort beaucoup sans avoir de limites. La relation qu’elle a avec son père tient plus du registre de l’amitié que celle d’un père avec sa fille. De plus, quand enfin son père trouve une femme qui apporte de la stabilité dans sa vie, elle fait tout pour l’éjecter de leur vie sans saisir la chance qu’elle peut lui apporter.
Cécile est tout ce que je déteste d’un côté et ce que j’envie d’un autre. C’est difficile à expliquer, car ça réveille des souvenirs désagréables pour moi qui sont assez personnels. Parfois, je me dis que si j’avais ressemblé à Cécile, les garçons auraient été plus cool avec moi et les récréations et les trajets en bus n’auraient pas été si pénibles.
Même si le style de Françoise Sagan est assez entraînant, ce livre a été dans un sens difficile à lire pour moi. Ça a un peu passé lorsque la prof nous a parlé du contexte de l’époque où la femme était encore considérée comme un objet par la société et qu’elles commençaient tout juste à faire entendre leur voix. Le SIDA n’était pas encore arrivé sur le marché des maladies, ce qui explique la légèreté de Cécile dans le domaine de la sexualité qui m’a surprise sur le coup.
Malgré le caractère de Cécile, j’avoue que l’histoire est assez entraînante et que si la biographie donnée par la prof ne m’avait pas spoilé la fin, j’aurai été surprise par cette dernière.

Conclusion :

Si vous aimez les histoires de cœur et les tourments de l’adolescence, c’est un livre que je vous recommande. Le seul regret que j’ai pour le moment avec ce livre (j’ai un test cette semaine dessus) est de n’avoir pas pu le lire à mon rythme. La prof nous a demandé un tel rythme de croisière que j’ai dû acheter le livre audio pour pouvoir le tenir (ce qui me permet de lire dans les transports en commun).

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