dimanche 10 janvier 2016

Chronique: Sans Famille

Lecture 2016
Titre: Sans Famille
Auteur: Hector Malot
Éditions: Le Livre de Poche
Collection: Les Classiques de Poche
Pages: 412


Quatrième de couverture :

Le chien Capi et le singe Joli-Cœur, la brave mère Barberin et le signor Vitalis à la longue barbe blanche, Lise la petite muette, Mattia le jeune musicien, sans oublier bien sûr le courageux Remi, l'enfant trouvé.
 Autant de personnages si attachants qu'on ne les oublie plus quand on a fait leur connaissance, et que les générations successives découvrent avec le même bonheur.
Publié en 1878, Sans famille est devenu un classique de la littérature de jeunesse. Mais il n’y a pas d’âge pour se laisser captiver par l’extraordinaire don de conteur d’Hector Malot, et émouvoir par sa tendresse envers les humbles ; ni pour apprécier le talent avec lequel il tente de rendre le pittoresque et la réalité des milieux traversés par Remi.

 


Mon avis :

Je n’ai nullement été déçu par ce livre qui a tenu toutes ses promesses et j’ai adoré comparer le livre avec le dessin animé du même nom que j’avais beaucoup aimé étant enfant. Il y a pas mal de différence, mais personnellement, ça ne m’a pas dérangé…
Sans Famille est dans son ensemble une histoire assez triste et j’ai eu les larmes aux yeux à certains moments… Néanmoins, pas forcément aux mêmes endroits que dans le dessin animé (il faut dire que dans ce dernier, la musique n’aide pas à garder les yeux au sec). Mais même si c’est ce qu’on retient de cette histoire, Sans Famille n’est pas que des larmes, c’est également des rires, de la peur pour Rémi et ses compagnons…
La plume d’Hector Malot m’a tenue en haleine d’un bout à l’autre à tel point que j’ai lu jusqu’à tard dans la nuit hier soir pour savoir comment ce livre allait se terminer. Comme vous savez, un livre qui a cet effet sur moi est un livre qui a toutes ses chances pour faire partie de mes coups de cœur ! Et c’est le cas. Habituellement les classiques me tombent des mains, mais avec celui-ci, j’avais toutes les peines du monde à le reposer (ce qui en période de révisions est assez problématique). 

Conclusion :

C’est un livre que je vous conseille… Avec lui, j’ai voyagé à travers la France, l’Angleterre et j’ai également fait un saut en Suisse… Sans famille  est une leçon de vie et de courage qui vous fait apprécier ce que vous avez. N’ayez pas peur de vous ennuyer parce que c’est un livre pour jeunesse, car les personnages sont très intéressants et même pour certains forts mystérieux… Chacun selon moi peut y trouver son compte… Ceux qui aiment se laisser porter ou ceux qui préfèrent analyser, commenter…
Un livre à lire, idéal pour s’évader.

dimanche 3 janvier 2016

Chronique: Sous les couvertures

Lecture 2016
Titre: Sous les couvertures
Auteur: Bertrand Guillot
Éditions: rue fromentin
Pages: 175

Quatrième de couverture :


Un samedi soir, une librairie de quartier. Comme toutes les nuits, sitôt le rideau tombé, les livres s’éveillent et se racontent leurs histoires… Mais ce soir, leur est grave : les nouveautés viennent d’arriver, et les romans du fond de la librairie n’ont plus que quelques jours pour trouver un lecteur !

Pour sortir par la grande porte, il leur faudra s’unir et prendre la place des best-sellers solidement empilés près de la caisse. Autant dire qu’ils n’ont pratiquement aucune chance…

La couverture :


Comme je l’avais déjà dit dans mon acquisitions livresques du mois de décembre, j’adore la couverture de ce livre même si j’admets que la tranche déteindrait au milieu de ma bibliothèque blanche (Folio). Mais qui c’est avec d’autres, lui et Nos étoiles contraires pourraient faire plus tard un rang arc-en-ciel… 

Mon avis :


Je ne sais pas par où commencer tellement Sous les couvertures m’a plu. C’est vraiment agréable de commencer l’année par un coup de cœur. Ce livre est plaisant du début à la fin. Je n’ai pas été déçue ! L’auteur a une plume qui vous tient en haleine d’un bout à l’autre et en même temps, il sait faire des pauses pour respirer et digérer le chapitre précédent. J’ai beaucoup ri, mais aussi un peu pleuré et j’ai également eu peur pour les personnages, que cela soit les livres qui dans cette histoire sont animés ou que cela soit pour les Êtres humains. Je me suis attachée au libraire, mais également à Sarah, l’apprentie. Bertrand Guillot alterne les chapitres entre les livres et les êtres humains… tantôt le libraire, tantôt Sarah, tantôt les auteurs du livre et tantôt les livres et j’ai trouvé que cela donnait un côté original et appréciable à l’histoire. 

Rares sont les livres qui m’ont tenu éveillé la nuit (même si plus le temps passe, moins ils le sont) et même si le lendemain je suis fatiguée, je trouve cela très appréciable. Un livre qui vous réveille au milieu de la nuit tellement son suspense (au sens de vouloir connaître la suite) est intenable et qui une fois fini à tenu toutes ses promesses est un livre qui mérite d’être dans les coups de cœur. Bien sûr aucun ne pourra être du même niveau que Chagrin d’école ou encore la saga Harry Potter tellement j’ai une histoire privilégiée avec eux, mais ils font tout de même vibrer mon cœur d’émotion.

J’ai également adoré retrouver un peu des univers de mon enfance qui pour moi ont un côté rassurant tout en conservant une touche nouvelle. Les livres animés (et la tablette) m’ont fait penser à Toys Story dont ce sont les jouets qui sont animés. Les livres pensent, ont des émotions et bougent. Et c’est original à la fois, car jamais je n’avais vu des livres parler (sauf dans Harry Potter et encore… ). Des jouets, j’en ai vu dans plusieurs histoires, mais des livres ?... Et j’ai trouvé cela formidable… J’ai retrouvé un côté qui était dans Harry Potter, mais également dans d’autres histoires que j’ai pu lire ou voir où les personnages ne sont pas tout blanc ou tout noir, mais un mélange des deux… Des personnages qui ont un côté bon et un côté mauvais donnent à l’histoire un côté réaliste et palpitant que j’affectionne particulièrement…  Je crois l’avoir découvert pour la première fois dans Harry Potter dans le personnage de Rogue… J’en ai retrouvé un dans la personne d’Elias dans Person of interest et j’en ai retrouvé un autre dans Sous les couvertures. J’aime bien ces personnages, ce sont les plus intéressants à analyser

Conclu

sion :


Bref… j’adore sous les couvertures et je trouve fort dommage qu’il n’y ait pas de suite. C’est un livre que je vous conseille vivement de lire… au-delà de la révolte des livres, c’est une histoire qui parle de notre société face à la littérature, des librairies de quartier, comme du géant d’internet, des livres numériques comme de ceux en papier. Je pense que tout le monde trouve dans sous les couvertures son compte. Que vous vous laissiez guider par l’auteur ou que vous analysiez chaque passage et chaque personnage pour y trouver une signification cachée… 


Un livre pour tout le monde. 175 pages d’un pur bonheur !