Lecture 2017
Titre: l'enfer au collège
Auteur: Arthur Ténor
Éditions: Milan
Collection: Milan Junior
Genre: Roman jeunesse
Âges (minimum): 9-10 ans
Thème: harcèlement scolaire
Pages: 85
Quatrième
de couverture :
Jour de rentrée pour
Gaspard. Nouveaux collège et nouveaux copains? Pas vraiment. Anthony, la grande
gueule de la classe, a décidé de lui pourrir la vie. Juste pour rigoler, parce
qu'il a une tête de premier de la classe. ça commence par de mauvaises blagues.
Rien de bien méchant. Puis la cruauté prend le pas. De plus en plus fort...
Mon
avis :
Je referme à peine le
livre au moment où j’écris ces mots et j’ai les larmes aux yeux (pourtant, je
ne pleure pas si facilement en lisant). Ce roman est composé de trois parties.
L’histoire principal, celle de Gaspard et d’Anthony, un mot de l’auteur qui
raconte le harcèlement dont il a été le témoin et enfin le témoignage d’une
mère qui raconte le calvaire que son fils a vécu et son impuissance. C’est
cette dernière partie qui m’a ému.
Je trouve qu’Arthur
Ténor a eu une riche idée d’inclure le témoignage de cette mère. ça rend l’histoire
de Gaspar beaucoup plus réaliste. Concernant justement cette histoire… Gaspar
est nouveau. Il vient de emménager à la suite du divorce de ses parents avec sa
mère dans une nouvelle ville. Et qui dit nouvel endroit, nouveau collège. Tout
aurait pu bien se passer si Antony, un garçon de sa classe, ne l’avait pas pris
comme tête à claques. La façon dont le récit est compté, n’est à mes yeux pas
originales, car dans Harcèlement, Guy
Jimenes fait de même. Les enfants ou dans le livre qui nous concerne ici, l’enfant
raconte les péripéties qui l’ont amené chez le psychologue (même si l’auteur garde
le suspense jusqu’à la fin).
Arthur Ténor a su à
travers ce livre montrer un grand panel de
ce qu’un enfant peu subir et les émotions par lesquelles il passe et qu’aux
yeux des adultes, les choses ne sont pas aussi clairs.
Petite
anecdote personnelle :
Je devais être en
septième ou huitième année, comme chaque récréation ou presque, je tentais d’échapper
aux garçons, courant partout. Je m’arrête devant les profs. Aucune réaction de
leur par. Je les regardais, les yeux suppliants, mais rien…
À présent que je suis
passée de l’autre côté de la barrière, je pense comprendre. Comment faire la
différence entre un jeu et quelque chose de plus grave… Surtout qu’il m’arrivait
d’avoir des rires nerveux quand j’essayais de donner un coup de pied et qu’on m’attrapait
la jambe…
La détresse de Gaspar,
je la comprends comme je comprends les adultes, mais ça ne les excuses pas pour
autant. En tant qu'adulte, on devrait pouvoir faire la différence...
Conclusion :
Une histoire pleine de péripéties
pour expliquer aux enfants que les mots peuvent devenir des armes redoutables
comme de merveilleux antidotes. Je pense aussi qu’on peut y trouver son compte
en temps qu’adulte. D’une manière différente, certes, mais tout de même. Ce
livre est une belle manière de parler du harcèlement scolaire aux enfant. Que
cela soit les siens ou non.
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